Les corbeaux n’ont pas d’oreilles

Ingénieur, né en Bretagne en 1946, j’ai effectué ma carrière professionnelle dans l’industrie informatique dont je suis retraité depuis 2011. Bien que de formation scientifique, j’ai toujours eu une profonde dilection pour notre langue et l’emploi du mot juste pour exprimer des idées, des réflexions, des émotions. C’est au cours de mes longs voyages, en train de nuit à l’âge de 20 ans, que j’ai ressenti mes premières velléités d’écriture. Dès lors, je savais qu’un jour j’écrirai. Les corbeaux n’ont pas d’oreilles est mon deuxième roman.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Le thème du roman
2082. Un commando de terroristes islamistes capture soixante-trois diplomates et civils lors de deux opérations simultanées aux ambassades de France et de Chine à Abuja.
11 septembre 2101. Cent ans, jour pour jour, après les attentats du World Trade Center, une nouvelle attaque touche la Chine, première puissance mondiale, sans laisser de doute sur le caractère terroriste de celle-ci. Au même moment, Vincent Kervella, un écrivain à succès, en panne d’inspiration et en quête de vérité, reconstitue la chronologie du drame survenu vingt ans plus tôt au cœur du Nigeria.
L’histoire nous bringuebale aux quatre coins du monde dans un joli voyage en politique fiction. Commencée comme un thriller, elle se termine sur des notes presque philosophiques.

Son originalité : la description des cent trente jours de vie commune des otages et de leurs bourreaux.
Au milieu de la brousse, dans des conditions précaires et parfois périlleuses, comment les otages vivent-ils, comment résistent-ils au chantage et aux menaces qui pèsent sur eux, comment surmontent-ils les sévices qui leur sont infligés ? Otage, peut-on encore vivre des moments de bonheur, peut-on succomber à l’amour ?
À l’inverse, quelles sont les motivations profondes des preneurs d’otages ? Le Chef de l’un des commandos terroristes, personnage central du roman, n’est-il pas atteint du syndrome de Lima et n’est-il pas celui qui protège réellement les otages ?

Participation à la création
Il faut soutenir ce projet pour permettre à un grand nombre de lecteurs de vivre avec Vincent Kervella son fantastique huis-clos avec le Chef, aussi exaltant qu’anxiogène, un moment en apothéose qui nous fait réaliser que ce monde est souvent absurde mais nous réserve aussi son lot de surprises.

Extrait
Il tente de se redresser, de se mettre debout, malgré les balles sifflantes, malgré les tirs, malgré les consignes formelles. Il veut libérer la totalité de l’énergie qui lui reste pour réussir à se relever et à s’enfuir. Mais il n’y arrive pas. La confusion est à son comble, les échanges de tir sont incessants dans la cour intérieure, heureusement plus sporadiques dans la salle des prières. Quelques instants se passent dans l’attente terrifiante de la mort. Il sait ce qui va se passer. Avec ses doigts, il compte à rebours. Cinq, quatre, trois, deux, un… le portail cède brusquement. Aussitôt, des soldats nigérians déboulent à l’intérieur de la salle des prières, mitraillant face à eux, au hasard et à l’aveuglette, un groupe de terroristes protégés par des otages utilisés comme boucliers. Dès le début du carnage, au milieu de cette scène d’apocalypse, les pupilles dilatées de ses yeux écarquillés sont assaillies par le film d’horreur qui se déroule devant lui : des terroristes empoignent leur dague, la brandissent, la font tournoyer, se jettent sur leurs otages en hurlant et les décapitent. Tout n’est plus que folie. Il voit des têtes tomber et rebondir sur le sol. C’est alors que l’un des ravisseurs, les yeux exorbités, sa dague ensanglantée au poing, se rue sur lui.

De toutes ses forces, il veut se lever, fuir, courir. Mais il n’y arrive pas. La suite se déroule au ralenti, la dague se soulève lentement, son sort est scellé, il va être décapité. Il hurle d’effroi.
— Non, pitié ! … Non, pas ça ! … Non on on on on… !
À cet instant, il se réveille, en nage, hébété, sonné, le souffle coupé. Allongée à ses côtés, et réveillée en sursaut, elle se tourne vers lui, repousse la couette et pose les mains sur sa poitrine, sur son cœur.
— Ce n’est rien, lui dit-elle.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.