Les derniers Jours de Mary Vetsera

J’aime écrire des romans historiques et des biographies romancées : C’était malgré nous (Prisma 2012), Café zébré thé à la menthe (2015 Chèvre-feuille étoilée), La Belle-sœur de Victor H (2016 CFE), Elles venaient d’Orenbourg (2020 CFE). Je m’étais promis de consacrer un jour un livre à Mary Vetsera, après la découverte de ses lettres d’adieu dans le coffre d’une banque à Vienne en 2015. Des lettres poignantes, confisquées à leurs destinataires, perdues puis retrouvées et confiées à la bibliothèque nationale de Vienne. Les derniers Jours de Mary Vetsera raconte leur histoire.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présent dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Le livre plonge les lecteurs dans les  jours qui ont précédé et suivi le drame de Mayerling.  Car ce n’est pas tant la découverte des corps sans vie de Rodolphe de Habsbourg et de sa jeune maîtresse, Mary Vetsera, le 30 janvier 1889 qui m’intéresse : le sujet a déjà fait couler beaucoup d’encre et alimenté les plus folles rumeurs. J’ai surtout voulu comprendre comment une jeune fille pleine de vie et promise à un brillant avenir s’était fait piéger. Et comment son entourage, qui ne se doutait de rien, a réagi.

Germaniste, j’ai eu accès à des sources historiques non encore traduites en français. Les lecteurs pourront découvrir la Vienne de cette époque, au rythme des bals et des mascarades du carnaval : une société dont un certain docteur Freud commençait tout juste à analyser les pathologies.

Extrait

Mary s’est jetée dans le fiacre sans prendre congé. Comme convenu, la comtesse Larisch est repartie aussitôt chez Rodek[1]. Haletante, Mary a plongé la tête dans son boa. Un réflexe acquis dès les premières rencontres. Indispensable pour se cacher des badauds ou de la police, lui avait soufflé la comtesse. Elle lui avait appris ça et d’autres tours de passe-passe très utiles.

D’habitude, les narines chatouillées par le fouillis de plumes et de fourrure, doucement bercée par le roulis de la voiture princière, elle savourait ce moment. C’était le temps de l’attente heureuse, brève. Huit minutes séparaient le Grand Hôtel de la Hofburg des Habsbourg. Huit minutes pour anticiper, se souvenir, rêver, les yeux fixés sur le dos du brave Bratfisch.

Elle allait le voir, elle allait se jeter dans ses bras, serait-il en uniforme ou en civil, la trouverait-il belle, aimerait-il son parfum, serait-il touché par le médaillon, le bracelet, la bague qu’elle portait en sa présence, qu’elle cachait dans un coffret sous son lit, tremblant que sa mère ou sa sœur ne les découvrent ?

Aujourd’hui, tout est différent. Le trajet. La destination. L’attente. Seul subsiste le dos du cocher, enfoncé dans son lourd pardessus, les plis du crâne dépassant de son chapeau.

Il a gelé et les routes sont glissantes. Bratfisch, prudent, ménage son allure. Les joyeux coups de fouet sur le dos des chevaux ne claquent pas dans l’air gelé. Il ne siffle pas, contrairement à son habitude.

Qu’a-t-elle fait ? Quelle folie s’est emparée d’elle ? Elle n’a pris congé de personne. Tout s’est décidé au dernier moment. Sous la dictée de Rodolphe, elle a rédigé une courte missive :

« Ma chère maman, je ne peux vivre. À l’heure où tu trouveras ce billet, je me serai jetée dans le Danube ».

 

[1]Joaillier de la Cour

 

 

 

  • Les étapes de création

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