L’histoire de plusieurs personnages très différents, au sein d’un club cycliste amateur.
Son originalité réside à entrer au cœur des petits soucis quotidiens de chacun, en gardant en fil rouge les objectifs sportifs parfois farfelus de tous les protagonistes.
Participer à la création de ce livre, offrirait d’abord aux amis cyclistes amateurs, un roman inédit, se passant dans une sorte de caste méconnue des novices en matière de cyclisme.
Ce milieu est très spécifique.
Cependant, les non-initiés peuvent y trouver les plaisirs d’une histoire concernant des mortels comme eux, remplis de sentiments et de manques en tous genres.

Extrait

“ Oui, cette fois-ci, ils vont tout droit, en direction de Crécy-la-Chapelle. Louise s’interroge sur la fixette faite par Luigi au sujet de Francis. Elle a bien remarqué ses pics permanents envers celui qu’elle vient juste de réhabiliter dans son cœur. Elle aimerait avoir le courage de solliciter une explication auprès de Luigi, mais elle ne le connaît pas encore suffisamment pour oser, et puis il semble si distant, qu’elle ne peut pas faire cette démarche pour le moment. La seule chose inquiétante à retenir, c’est que Louise, malgré la débauche de mensonges offerts par le mythomane de service, est pour le moins attendrie par la maladresse du personnage. Il ne faut pas être devin pour comprendre. Elle a un faible pour lui, c’est une étrange évidence. Les histoires naissent souvent entre deux êtres apparemment non-compatibles, la fin peut devenir cauchemardesque, laissant au mieux l’un des deux à genoux, tatoué à l’encre de l’oubli douloureux.
Louise, est-elle prise au piège ?
Il a son charme le Francis, mais tout ce qu’il y a autour est bidon, construit sur de l’hypothèse, du « scénarisé », du vent.

À propos de vent, la sortie se termine face à lui, la pauvre Louise est abandonnée sur la route à 15 km de la gare, chacun rentrant comme il peut, sans se soucier de l’énergie restante de ses voisins de parcours.
Perdue dans ses pensées, elle n’avance plus, son compteur dernier modèle annonce une vitesse instantanée de 10 km/h ! À ce rythme, il faudra attendre presque 18 h à la pendule de la mairie, pour rentrer au bercail. Le ciel est bas, les doigts de la princesse commencent à souffrir du froid tombant en vague de brouillard. À peine arrivée, elle se jette sur le frigo, et engloutit deux tranches de jambon avec un quart de baguette de pain complet.”