Les héritiers d’Avalön

Marie Fresne, barde moderne, est une fée à bouclettes espiègle qui adore raconter des histoires. Des histoires de rêves, de fait, car son terreau inépuisable lui vient de sa vie onirique, presque aussi palpitante que sa « vraie vie » ! Puisant son inspiration aussi bien dans les légendes que dans les faits réels, elle crée dans ses récits des ponts inattendus entre les mondes connus et inconnus, dans une logique propre à l’oniromancie.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Projet abouti !

Les héritiers d’Avalön est un rêve intrépide qui m’a percuté en plein sommeil le lendemain du jour de l’an, une période bien connue pour son introspection profonde sur le sens de la vie. Percuté est un bien faible mot car en une nuit, c’est non seulement tout un scénario, mais aussi tout un monde nouveau que Morphée m’a inspiré.

Dans un monde proche du nôtre, nous commençons par suivre le quotidien somme toute banal de deux jeunes gens en pleine expansion d’eux-mêmes. Mais leur rencontre n’est que le fruit d’un destin bien plus grand, qui les fera voyager dans une autre époque, légendaire et fantastique, où le petit peuple des Faës vivait alors en harmonie avec les Hommes.

L’intrigue s’intègre dans une oeuvre-monde qui ne demande qu’à être étoffée, à travers d’autres récits à venir. Mais pour l’heure, je vous invite à plonger avec malice dans une histoire d’aventure et d’amour, lors d’une période de troubles culturels et religieux, en compagnie de Sasha, Enry (et Minoë) pour déjouer les énigmes de l’Histoire et préserver la culture menacée du peuple de Faërie.

Extrait

Alors que Minoë tenait un sac de glace sur la joue de son maître, Guedhiver étalait sur une caisse devant eux une série de livres anciens, dont les couvertures de papyrus semblaient intactes. Enry les observa tour à tour longuement, sans bouger de son siège, puis leva les yeux vers le Thün qui le toisait, l’air taquin.
— Ce sont des copies, dit l’humain.
— Pas tous ! corrigea Guedhiver.
— Tu n’as pas trouvé ce que je cherche… constata l’homme aux cheveux cuivrés en soulageant Minoë de la poche de glace, pour la repositionner correctement sur sa joue.
Tandis que le jeune faë s’asseyait par terre à côté de la caisse pour observer les ouvrages de plus près, le capitaine chatoyant se plaça à côté de Enry et se pencha à son oreille.
— Ça se pourrait bien que si…
À ces mots, Enry se tourna vers lui, l’air incrédule.
— Si tu me dis lesquels sont les faux, je te donne ton précieux bouquin.
Le jeune homme sentit un nouveau feu monter, cette fois à son front. Même s’il avait appris à se maîtriser durant de si longues années, cela faisait huit ans qu’il cherchait un ouvrage bien particulier. Celui qu’il avait appris par cœur. Celui qui devait servir de signal. Il approcha sa main du premier livre mais Guedhiver l’interrompit.
— Ah non mon ami ! Ce serait trop facile. Tu as beau ne pas être des nôtres, je sais que tu peux sentir la magie. Alors jouons cartes sur table veux–tu ?
Minoë regarda le capitaine avec une terreur sans nom. Enry lui, garda son calme et hocha simplement la tête.
— Allez bande de larves, hurla le capitaine aux quelques matelots qui traînaient encore sur le pont. Foutez-moi le camp, dispersion !
Guedhiver se mit à luire de nouveau, mais d’une couleur que Enry ne lui connaissait pas. Il sentit une crainte l’envahir.
— Minoë, dit-il. J’aimerais que tu remontes à la bibliothèque et que tu ranges mon bureau.
— Quoi ? Mais je l’ai…
— Aucune objection, le coupa-t-il.
Inquiet, le regard du jeune faë glissa de son maître au capitaine, puis du capitaine à son maître. Le thün lui adressa un regard rassurant avant de lui indiquer l’échelle de corde du bout du nez. À contrecœur, Minoë sauta directement du pont sur le quai et s’éloigna du Magifique.
— Bien, dit le capitaine. J’ai beaucoup d’estime pour toi Enry, tu le sais. Je peux même dire que je te considère comme un ami. Cependant, j’ai senti dans ton cœur que tu ne m’avais pas tout dit. Tu es bien jeune et il faut des années et des années de travail pour parvenir à masquer tes pensées comme tu le fais. Malgré ma nature et mon expérience, moi-même je n’y parviens pas, ce qui ne m’empêche pas de savoir que tu triches.
— Ça c’est parce que tu n’es qu’à moitié thereb, fit remarquer Enry.
Guedhiver frappa si violemment du pied sur le pont que le Magifique s’enfonça de deux mètres dans l’eau avant de remonter comme une coquille de noix, provoquant une vague puissante qui se déversa sur le quai et fit se retourner les barques amarrées aux alentours. Le silence s’abattit sur le port où chaque marin scrutait désormais avec anxiété le navire faë.
Enry eut envie de rire, voire d’applaudir mais il ne voulait pas risquer de mettre le capitaine en colère.
— Et en plus ça t’amuse… soupira Guedhiver. Je ne peux pas lire tes pensées, mais tes émotions en revanche…
Il soupira en secouant la tête puis s’avança vers la caisse et déplia ses longs bras luisants d’un mauve tendre pour ramasser les livres qui s’étaient éparpillés sur le pont.
— Tu as raison, dit Enry en souriant. Tu es mon ami.
Le capitaine le considéra d’un air interrogateur.
— Entre amis, reprit l’humain, on n’a rien à se cacher. Je vais te dire ce que je fais ici, pourquoi je suis venu, et la mission que l’on m’a confiée. Après ça, tu pourras me rendre ces faux que j’ai moi–même copiés.
Le thün se redressa de toute sa hauteur pour considérer le jeune homme d’un air de plus en plus intéressé. Enry se mit debout et levant la tête pour regarder le capitaine dans les yeux il poursuivit.
— Guedhiver, tu vas enfin me donner l’ouvrage que je te réclame depuis si longtemps et que tu refusais de me donner bien qu’il se soit toujours trouvé sur l’étagère de ta cabine. Ne le nie pas car je l’y ai vu dès mon premier voyage à bord lorsque tu m’as amené ici. Tu m’as toujours apprécié, mais étant humain tu ne m’as jamais vraiment fait confiance. Je me trompe ?
— Non, dit Guedhiver en croisant les bras sur son torse démesurément musclé.
— Depuis ta plus tendre enfance, en tant que fils d’une guivre et d’un humain, tu n’as jamais eu à choisir ton camp. Tu as grandi dans la tolérance et le respect pour chacun des peuples qui occupe Yëa. Mais les temps ont changé n’est-ce pas ?
Guedhiver décroisa les bras et alla s’asseoir sur un tonneau devant le pont supérieur, sans lâcher son interlocuteur des yeux, il bourra sa pipe sans mot dire et l’alluma.
— Tu parcours les mers et les ports du continent depuis plus de deux cents ans, poursuivit Enry. Tu connais chaque coutume, chaque superstition, chaque religion. Tu les connais, les comprends, mais tu ne t’es jamais vraiment mêlé à tout ça. Jusqu’au jour où tu as entendu parler du Porteur de Lumière…
À ces mots, les yeux du capitaine se mirent à rougeoyer, preuve pour Enry qu’il avait vu juste sur l’origine de la colère qui animait son ami.
— Guedhiver… nous allons descendre dans ta cabine que je sais… protégée. Plutôt que tout te dire, je te laisserai lire en moi. Cela te prouvera ma bonne foi. Après ça tu me donneras le livre, parce que tu auras envie de m’aider.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.