Description
Extrait 1-10Les Hommes, les loups et le vent est un ouvrage qui traite de la solitude, du bien-être mais aussi son contraire. C’est un livre qui parle d’amour mais aussi de déception, de rire et de larmes, de choix et d’erreurs ; des mots qui parlent de soi mais en se souciant des autres, autrement dit ce livre parle de vous et moi, mais aussi de vous et des autres sans moi.
On dit parfois de moi, par ma maturité, que je fais plus que mon âge, mais je dirais plutôt que ce sont les autres qui en font moins.
On dit également que je n’ai pas la gueule de l’emploi, qu’à première vue, je n’y ai pas ma place, mais moi je dis que l’emploi a tout intérêt à me laisser installer mon fauteuil parce que je viens avec des récits, des romans, mais aussi des argumentations qui sont déjà en écriture.

© Clarisse Le Saout
« Papa, maman, je vous aime, je ne sais pas si je suis ce qu’on dit, un mec bien, mais je pense vous avoir honorés, telles sont mes valeurs ; mes amis, mes frères et cousins, je vous aime aussi, mais je vous en prie, vous tous ici ; Cléro fixa particulièrement sa mère, qui avait senti venir et dit :
— Laissez-moi être celui que je veux être !
Je vous ai fait venir, je ne peux donc vous demander de me laisser seul, de vous en aller, je vous demande donc de me laisser partir.
Je sais que ce serait mourir un peu, mais je reviendrai peut-être, il me faut juste des réponses, celles qui ne sont pas ici ; je ne sais pas si elles sont au milieu d’autres Hommes ou en zone animalière, mais il faut que j’y aille.
Et ne priez pas pour moi s’il vous plaît, n’interférez pas, priez pour vous, veillez sur vous ; moi, mes mots se suffiront. »