Les liens transgénérationnels
Ancienne comptable, rien ne laissait présager que je me lancerais un jour dans l’écriture. Rien si ce ne sont mes études de journalisme. Depuis l’enfance, je souhaitais exercer un métier en rapport avec l’écriture. Mais les cartes ont été rebattues et j’ai dû abandonner le stylo pour la calculatrice. Aujourd’hui, jeune retraitée, je dispose de suffisamment de temps pour étancher ma soif d’écriture et entamer une seconde carrière.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !
Lors de recherches généalogiques sur ma famille, j’ai été troublée par la répétition, de génération en génération, de certains éléments (dates anniversaires, prénoms, etc.). L’idée m’est alors venue de romancer la vie de mes aïeules, depuis le 18ème siècle, en utilisant ma mémoire transgénérationnelle.
J’ai cheminé avec elles tout au long de ce livre, brisé leurs douloureux secrets afin d’affranchir les générations futures du joug des traumatismes tant physiques que psychologiques.
Je suis certaine que vous prendrez plaisir à lire ce livre et qu’il vous permettra peut-être de trouver la réponse à vos questionnements familiaux.
« Lorsqu’Anne voit le jour en cette fin du 18ème siècle, rien ne laisse augurer du destin fabuleux qui attend cette petite fille. Deuxième d’une fratrie de 5 enfants, elle naît dans un petit village des bords de Loire. Son père, Antoine, journalier, va de maison bourgeoise en ferme, proposer ses services à la journée ou à la semaine. Il approche des 40 ans et a épousé 3 ans plus tôt, Marie, du même âge que lui… En novembre, Marie est enceinte pour la deuxième fois. Un soir de février, par un vent glacial, ayant terminé son travail de journalière, elle rentre chez elle, son aînée sur le bras, le ventre déjà bien arrondi. Soudain, elle entend des gémissements venant de sa droite. Elle croit d’abord que c’est la plainte du vent avant de comprendre qu’il s’agit plutôt d’une lamentation humaine. Elle s’approche du fourré d’où vient le bruit et aperçoit plus qu’elle ne voit, une forme étendue par terre. Une vieille femme gît là, à bout de forces. Marie l’aide à se relever et la soutient d’un bras jusqu’à la maison, tenant sa fille sur l’autre bras. Elle allume une bougie et reconnaît alors celle, qui vit dans une masure, à l’extrême bout du village. On la craint beaucoup car on lui attribue des dons surnaturels. Elle guérit l’eczéma, reboute les entorses, chasse le feu. On va la voir lorsqu’on a besoin d’elle mais on ne lui adresse jamais la parole, si on la croise dans la rue, car elle inspire la méfiance. Marie, elle, n’a pas peur et s’assure qu’elle n’a rien de cassé. Elle lui propose de partager leur maigre pitance, sachant que la pauvre femme a peu de ressources et ne mange pas tous les jours à sa faim. Puis, Antoine la raccompagne chez elle. Le lendemain soir, Marie va la voir pour s’assurer que tout va bien et lui apporte un morceau de lard et un quignon de pain. Ce soir-là, après avoir posé les mains sur le ventre de Marie, la guérisseuse lui dit : “Ta fumelle* aura un destin extraordinaire”.
Dans le ventre de Marie, le bébé gigote pour la première fois. Elle regagne son domicile sans se préoccuper davantage de la prédiction de la vieille femme. Elle n’en parle même pas à Antoine qui espère ardemment un fils. En juillet, Marie accouche, non sans mal, d’une magnifique petite fille, qu’on prénomme Anne. »
*Fille en patois angevin
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Le budget souhaité
Les participations seront réparties de cette manière : – 20 % pour la correction, la mise en page et la création de la couverture ; – 55 % pour l’impression. – 25 % pour la promotion. C’est pourquoi aujourd’hui je fais appel à vous, auteurs, lecteurs, passionnés de lecture ! Votre soutien me sera précieux et c’est pourquoi je vous propose différentes contreparties en échange de votre aimable soutien.