L’Étoile et le Guerrier est un récit profondément humain, né de la nécessité de donner du sens à l’épreuve et de partager un témoignage de courage. Il explore trois grandes étapes de mon parcours de mère : le deuil périnatal, la prématurité extrême et l’autisme. À travers des mots sincères et des souvenirs poignants, je raconte les défis, les doutes et les petites victoires qui jalonnent ce chemin semé d’embûches.
Mon objectif est de montrer qu’il est possible de trouver la lumière dans l’obscurité, de transformer la douleur en une force inébranlable et de célébrer la richesse des différences. J’ai voulu que ce livre soit un message d’espoir pour tous les parents qui vivent des situations similaires, ainsi qu’une invitation à la tolérance et à l’inclusion.
Ce témoignage s’adresse à toutes celles et ceux qui croient au pouvoir de la résilience et à la magie de l’amour inconditionnel. Il puise son inspiration dans la vie de mon petit guerrier, Ezio, et dans l’empreinte indélébile laissée par son grand frère, Angelino. J’espère qu’il pourra toucher les cœurs et semer des graines d’empathie et de compréhension.

« À peine la nouvelle annoncée, nous sommes partis d’urgence à la clinique. Les examens ont rapidement révélé une fissure de la poche des eaux, accompagnée d’une double infection sévère. Chaque mot du médecin résonnait comme une alarme, une urgence vitale pour protéger Ezio.
La priorité était claire : lutter contre l’infection et maintenir notre bébé à l’abri jusqu’à atteindre les 24 semaines, un seuil critique. Cette date, aussi proche qu’elle semblait, paraissait une montagne à gravir.
Lorsque je suis arrivée à la clinique, j’ai eu la surprise bouleversante de retrouver Florence, la sage-femme qui avait été présente lors de l’accouchement d’Angelino. Sa présence était un signe du destin, une ancre de réconfort dans cette tempête.
J’ai été admise en chambre, avec une consigne stricte : rester alitée et ne faire aucun effort.
Chaque jour qui passait était une victoire. Chaque battement de cœur de mon petit garçon était une promesse fragile.
Dans ces moments suspendus, je ne pouvais m’empêcher de penser à Angelino. Était-il là, quelque part, veillant sur nous ? Cette pensée me donnait du courage, comme si mon premier fils était devenu l’ange gardien de ce petit frère à naître. »