L’IMPROBABLE DESTIN D’ANTOINE FAUBERT

Actuellement jeune retraité, j’ai choisi de m’établir avec ma femme, en bord de mer, non loin des Sables-d’Olonne. Je puise mon inspiration dans mon imaginaire, sans chercher à me référer à une histoire vécue. J’ai trouvé du plaisir à écrire, à donner du sens et une force à un récit et je ressens désormais quelque chose qui est de l’ordre d’une addiction …

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

1 014,00 de préventes
46 Contributeurs
0 Days Left
Préventes :
102.42%
Objectif : 990,00
Projet abouti !
Creator
1 Projet(s)

Le livre n’aborde pas un thème, mais se veut pluriel; cela m’est apparu nécessaire pour tenir le lecteur en haleine ou à tout le moins, en éveil. Mon roman traite de plusieurs conceptions du management et oppose notamment, la gestion verticale à la gestion collégiale. Il exploite par ailleurs une palette d’émotions aussi variée que possible et fait la part belle aux sentiments. Par-dessus tout, il propose une approche humaniste de la vie sociale. Ce livre s’adresse à un très large public, car je fais le pari que chacun de nous puisse s’y reconnaître, à tel ou tel moment de l’histoire.


Extrait

C’est une image inhabituelle de lui-même qu’Antoine dévoile ce soir-là, immortalisée par la capture d’écran de Benjamin. Flanqué de deux autres amis de rugby, un cliché le surprend en train d’aspirer goulûment les dernières gouttes du cocktail blue lagoon qu’on lui avait servi.
Antoine qui arbore d’ordinaire un visage modérément rieur et tout en contenance apparaît ce soir-là visiblement éméché. Il a les yeux de Chimène pour cette coupe de curaçao bleu qu’il finit d’engloutir avec une volupté infantile. Eût-il été beaucoup plus jeune, on l’aurait volontiers imaginé en train de contempler, les yeux écarquillés, une barbe à papa.
Ce dernier moment de détente marque la fin d’une virée que trois de ces potes lui avaient concoctée, histoire d’essayer de lui faire ressentir la nostalgie de Paris. Peine perdue, sa religion était faite, il retournera en province. En début de soirée, nos compères s’étaient donné rendez-vous dans un restaurant du marais. Ensuite, ils s’étaient retrouvés au « Point Virgule » un célèbre café-théâtre du quatrième arrondissement. Pour clore cette soirée festive, ils optèrent pour un bar à cocktails non loin de la place de la République.
Vers une heure du matin, le groupe s’éclate ; Antoine et Benjamin regagnent à pied le domicile de ce dernier, où il passera sa dernière nuit parisienne. Il faut dire qu’Antoine avait rendu les clefs de son appartement du quartier Montparnasse, deux jours auparavant. Il avait entrepris cette démarche avant même de terminer sa mission à Guyancourt, au pôle de recherche des usines Renault. Il était tout simplement pressé d’organiser son retour en province. Ses deux dernières journées parisiennes passèrent à une vitesse fulgurante. La veille de son escapade nocturne avec ses amis rugbymen s’acheva par un pot d’adieu avec ses collègues. Ces derniers lui offrirent en guise de cadeau de départ, une machine à café dernier cri. Antoine, bien que grand amateur de café, en était jusque là dépourvu. Cette attention fût appréciée par le jeune homme mais lui causa un léger embarras. Son sac à dos, qui l’attendait dans l’appartement de Benjamin, se révélait déjà trop petit. L’ajout de la machine à café nécessita l’acquisition en dernière minute d’un bagage supplémentaire. Ce fût l’ultime emplette d’Antoine dans la capitale. Ayant pris congé de Benjamin qui venait de l’héberger, Antoine se dirige de bon matin, chargé de ses affaires, vers la gare Montparnasse. Le trajet du retour aux sources s’engage alors.
Le train file à grande vitesse vers l’ouest et à mesure qu’il poursuit sa progression, l’atmosphère parisienne s’étiole, comme par mimétisme, dans les pensées

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.