L’insolente
Ce roman raconte l’histoire d’une petite fille vivant dans un monde compliqué, entre intrigues familiales et politique absurde. Ballottée d’un pays à l’autre, d’une maison à une autre, sans jamais se sentir chez elle. Elle comprend très tôt que son avenir est entre ses mains. Avec endurance et volonté, elle construit sa vie et cherche sans cesse les réponses qui la taraudent jusqu’aux portes de la sérénité de ses 65 printemps…
Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !

La vérité, telle la cloche possède trois sons, le ding, le dang et le dong : ce que j’ai vu, ce que tu as vu et ce qu’il y a eu.
Ce premier ouvrage se consacre au ding, ce que j’ai vu, ce que j’ai ressenti et ce que j’ai vécu.
Mon premier texte fut spontané. Les autres souvenirs, tels des élèves indisciplinés, se sont bousculés et ont crié : « Moi, moi, moi. »
Alors je leur ai dit : « Chacun son tour. Viens la lessive ! Toi, le Floréal après ! »
Stupéfaite, je me suis sentie allégée, à la fin de chaque nouvelle, je respirais mieux. Alors, j’ai continué.
Ma cadette me dit toujours : « Avec les cartes pourries reçues à ta naissance, tu as réussi à gagner au jeu de la vie ! ».
Edith Piaf éveille en moi de la nostalgie ! Farid El-Atrache de l’émotion ! Mais quand l’avion se pose à Ben-Gourion sur le refrain de « Evenou Shalom Aleihem », je ne peux retenir mes larmes.
Je suis le produit de ces trois cultures.
Extrait de L’insolente par Dvora Behar
« Tunis, lundi 5 juin 1967
Nous sommes en classe, à l’école Glatigny, le Directeur entre dans la salle. Il est agité, il parle à mi-voix avec le maître d’arabe et quitte les lieux. Le maître essaye de continuer le cours « Alif…Bit… » mais le cœur n’y est pas. La cloche sonne, c’est la récréation de dix heures. Nous sortons dans le préau, jouons à la marelle, à chat perché et surtout aux noyaux d’abricots, mon jeu préféré : quatre noyaux sont placés en tas au pied du mur, on s’éloigne, et avec le cinquième noyau lancé, le tas s’écroule. Si simple et amusant à la fois ! Nos cris de joie et de victoire couvrent la rumeur des cris de haine qui montent de l’avenue de Paris. En effet, les Tunisiens ont décidé de sortir dans les rues pour manifester leur hostilité et se joindre aux autres pays arabes, qui ont attaqué Israël. La récréation continue comme par enchantement. Par la cour supérieure nous regardons ce qui se trame quatre étages plus bas. C’est l’anarchie. Nous retournons en classe, chacun prend sa place. Mais que se passe-t-il ? Aucun maître n’apparaît. Les maîtresses chahutent dans les escaliers. C’est bizarre ! Habituellement, après la sonnerie, toute l’école tombe dans un grand silence et les seuls bruits sont la voix calme des maîtres et la craie sur le tableau noir. Le Directeur pénètre dans la classe, et cette fois, il s’adresse directement à nous : « Les enfants, prenez vos cartables et rentrez directement chez vous. Mais ne passez pas par l’avenue. Et faites vite. »
L’avenue : nous savons tous que c’est à l’avenue de Paris qu’il fait allusion. Mais comment rentrer à la maison si ce n’est par l’avenue ? Je ne sais plus comment je suis arrivée dans la rue et, comme le petit tas d’abricots, nous nous sommes éparpillés sur la chaussée. C’était mon dernier jour de classe et c’était aussi le dernier jour de mon enfance. Mais ça, je ne le savais pas encore. »
Contreparties
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Les étapes de la création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la réalisation des maquettes, à la correction, à l'impression et à la promotion du livre. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une réalité, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente.*selon votre accord