L’ogre et le jardinier

Paris en friches – Opus IV des Arcanes de Paris

Sociologue et anthropologue de formation, l’auteur analyse la société française depuis plus de 30 ans. Passionné d’Histoire et d’histoires, il aime découvrir et imaginer les pans cachés des vies qui se révèlent derrière chaque détail.

Chaque aventure policière de la série Les Arcanes de Paris est l’occasion de découvrir certains pans peu connus de la Ville Lumière.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Le meurtre d’un jeune informaticien est mis en scène d’une façon particulièrement macabre qui rappelle une célèbre scène du film Le parrain. Le capitaine Timothée Morrisson va tenter de découvrir les dessous de cet horrible assassinat et se retrouver plongé dans un combat sans merci.
En cette période d’exacerbation des passions, ce combat prendra l’allure d’une guerre meurtrière entre partisans et opposants de la cause animale, et ce en pleine période de crise sanitaire. Mais attention : les apparences peuvent s’avérer trompeuses…
Ce nouvel opus des pérégrinations policières du capitaine Morrisson permet de faire découvrir certains lieux disparus ou appelés à disparaître du paysage parisien et de l’Ile de France.

Extrait

Le spectacle était peu ragoûtant. La victime, un type apparemment jeune et look hipster, était assis par terre, le dos appuyé contre un mur tagué, les jambes tendues devant lui en position écartée. Une position anodine s’il n’y avait toute une mise en scène. Mais le décès du pauvre homme ne laissait aucun suspense. Non seulement son front s’ornait d’un trou aux bords brûlés qui indiquait clairement qu’on lui avait tiré dessus à bout touchant, mais en plus le pauvre garçon avait été énucléé. Et pour parfaire l’horreur de la scénographie macabre, une tête de cheval fraîchement coupée avait été calée sur l’entrejambe de la victime. Sans grande surprise, les vêtements de la victime et le sol sous elle étaient maculés de sang. Une écœurante odeur saturait l’air avec ses fragrances ferrugineuses. Même si j’avais déjà assisté à des scènes peu appétissantes, je compris mieux l’exclamation du jeune assistant de Dubreuil et l’état de sidération du curieux qui avait voulu s’offrir une petite balade pleine de frissons. Je ne savais pas si nos assassins avaient le sens de l’humour, mais ils avaient eu la délicatesse ironique d’adosser leur victime à un mur sur lequel une tête de mort très stylisée était peinte.
— Heureusement que notre assassin n’était pas fan de Volker Schlöndorff et qu’il n’a pas voulu retourner une scène du Tambour, le film de 1979.
— Et pourquoi ? me demanda Matteoti dont la culture cinématographique n’était pas très étendue.
— Parce que cela aurait été bien plus dégueulasse, répondis-je. Dans le film de Schlöndorff, la tête de cheval qui repose sur la grève grouillait d’anguilles frétillantes, semblables à de gros vers de terre mais en plus excités.
— Beurk, répliqua le Corse. Tout ce qu’il faut pour regretter son petit déjeuner.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.