J’ai écrit Malédiction, un roman sentimental pour adultes, inspiré par certains faits réels comme le trouble de la personnalité limite TPL ou plus communément appelé le syndrome borderline. Étant diagnostiquée borderline depuis plusieurs années, j’ai eu l’envie d’emporter mes lecteurs au-delà d’un récit amoureux, en mettant en évidence les symptômes et les contraintes que cette maladie engendre. Celle-ci provoque une tendance constante à l’instabilité et l’hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, une faible estime de soi, des fluctuations d’humeur extrêmes et une impulsivité élevée. Elle sera le leitmotiv de la relation chaotique des deux personnages. Ceci m’a renforcé dans mon désir de créer deux personnages, Lara Hopps atteinte de TPL et Scott Davis, un étudiant au QI démesuré. C’est cette addiction à la New Romance et ce passif personnel qui m’ont inspiré à écrire et à transporter mes lecteurs dans une histoire amoureuse, tumultueuse et riche en rebondissements.

Synopsis

Malédiction est la saga de deux étudiants torturés, au passé chaotique, marqués par des drames intimes et troublants. Lara Hopps est une jeune étudiante, belle et brillante mais dont le passé douloureux ne cesse de la tourmenter. Elle tombe sous le charme de Scott Davis, le quaterback populaire et provocateur de l’université. Atteinte d’un trouble de la personnalité, elle se persuade qu’il n’est pas un homme pour elle. Contre toutes tentatives, ils entament alors une relation tumultueuse, passionnée et destructrice. Ils vont vite découvrir qu’ils possèdent tous les deux une part obscure qu’ils tentent de se dissimuler. Malgré cela, le besoin viscéral d’être réunis et leur amour inconditionnel restera l’espoir et le leitmotiv de leur histoire parsemée d’embûches.

Extrait

« Je me suis endormie dans ses bras. Je pars lentement au pays des rêves, dans l’antre de Scott. Nous sommes tous les deux au milieu de ce jardin fleuri, le soleil brille, le vent dans les arbres produit une mélodie langoureuse. Tout est exactement comme tout à l’heure, si magnifique, paisible et impénétrable. Nous sommes enlacés dans un cocon de plénitude totale.
Quand soudain, le ciel devient ombrageux, le vent commence à se déchaîner et à faire tourbillonner les feuilles tout autour de nous. Le tapis de verdure est devenu boueux, le ciel se déchaîne et il pleut des cordes. Des éclairs viennent frapper les arbres fruitiers et les transforment en de vieux arbres sinistres. Un véritable déluge s’abat sur nous, emportant Scott avec lui. Non ! Je me réveille en hurlant son nom, couverte de sueur.
— Lara ! Je suis là, qu’est-ce qui se passe ? Regarde-moi ! s’écrie-t-il.
— J’ai rêvé que… Scott tout était détruit. Je suffoque, je suis encore perdue dans mon cauchemar.
— Qu’est-ce qui était détruit, Lara ? Calme-toi, viens là. Il me prend dans ses bras et les serre vigoureusement autour de moi.
— Cet endroit. Toi, Scott ! Je pleure dans le creux de son cou.
— Tout va bien, je suis là, regarde-moi.
Il me prend le menton entre son pouce et son index, puis enfonce son regard dans le mien et malgré la pénombre, ses yeux sont toujours aussi clairs et pénétrants. Je sais ce qui va suivre et je ne fais rien pour l’arrêter. »