Mars, mon amour

Sébastien Damart est professeur à l’université. Il est passionné par les exofictions et la science-fiction en général. Il écrit en imaginant à quoi pourraient ressembler les premiers contacts.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Le livre est une œuvre de science-fiction. Il fait le récit des premiers pas de l’homme sur Mars. Les exofictions ont souvent raconté la rencontre entre l’être humain et des espèces extra terrestres.
Jamais il n’a été envisagé que l’exo planète soit tout entière l’être extra-terrestre lui-même. Le roman tente de développer cette idée au travers d’un récit qui se déroule à deux époques différentes. Une autre singularité de cette fiction est de faire intervenir le sentiment amoureux dans le contact noué entre un être humain et un être extra-terrestre. L’intrigue se noue alors autour de la relation entre un homme et une planète tout entière, une planète amoureuse qui cherche désespérément à retenir l’être aimé.

Extrait

Tout devenait confus. Elle ne savait plus que faire. Le filin était partout autour d’elle. Le propulseur avant l’écartait encore un peu plus du véhicule. Billie baissa sa tête pour apercevoir le câble qui bloquait la petite manette. Elle le déroula non sans difficulté puis entreprit de trouver la partie du filin provenant du convoi pour la saisir et se hisser vers le véhicule directement. Elle finit par le trouver et l’attrapa avec détermination. Elle poussa probablement un petit cri de victoire à ce moment, réalisant que les grandes guerres se gagnaient à coups de petites batailles insignifiantes mais déterminantes. Billie reprenait pied. Elle se mit à tirer sur la corde en polyester tressée. Tout en s’activant, la jeune femme regardait le conteneur devant elle. Une partie de son attention fut subitement détournée par la couleur du câble qu’elle tenait entre les mains. Elle constata que de fines zébrures brunes l’ornaient. Billie fronça légèrement les sourcils et constata que de fins panaches de poussières se formaient à chaque nouvelle prise. Un frisson lui parcourut la nuque. Plus elle avançait et plus elle comprenait que ce qu’elle tenait dans les mains n’était pas le câble de survie. Elle le lâcha mais il était trop tard. Le filin se mua en un long ruban formé de sable. Il s’élargit brutalement puis avança rapidement vers les mains de Billie. Sans qu’elle ne pût même crier, elle sentit son corps encerclé de mille tentacules minéraux.