Cette œuvre de science-fiction a, certes, un intérêt strictement artistique, axé entre autres sur le divertissement : combats, action, complot et romance sont au rendez-vous. Cependant, elle permet plus subtilement de réfléchir aux choses auxquelles nous accordons réellement de l’importance, à la politique ou à notre vision de la vie, qui n’est peut-être pas toujours la bonne. Mon projet artistique est notamment axé sur la science-fiction, comme le prouve mon écrit MASTERS, dont une suite est déjà pensée. L’inspiration de cette œuvre trouvant sa source dans l’imagination débordante d’un jeune homme d’une vingtaine d’années.

Ce livre s’adresse davantage à un public de 12 à 30 ans, nos rêves étant plus ou moins les mêmes tout au long de cette tranche d’âge. Néanmoins, elle peut intéresser des personnes hors de cette tranche d’âge cherchant un simple divertissement.

Extrait de MASTERS – T.1 : « Caine Tevaran » par Loïck Vivier

« Et donc, comme j’étais en train de le dire avant de m’étaler sur la raison pour laquelle les effets pouvaient se faire ressentir un peu partout, ce satané espoir s’est envolé en à peu près dix secondes. Juste le temps de regarder par la fenêtre du bus. Eh ouais… Ce jour-là, j’étais tranquillement avachi sur mon siège en train d’écouter de la musique et en pensant à ma journée, quand j’ai décidé de regarder par la fenêtre. Je faisais souvent ça. Comme beaucoup de gens, je trouve apaisant de regarder un peu dehors avec de la musique dans les oreilles pendant que le bus me ramène chez moi. Sauf que cette fois-là, ça n’a pas du tout été apaisant. J’ai vu un truc assez fou. Je m’attendais à assister à un événement de ce genre un de ces jours, mais comme cela ne s’était toujours pas produit, je commençais à espérer que cela n’arrive jamais. Bref, je déclare la fin du suspense. Ce jour-là, j’ai observé un homme faire jaillir de la foudre de ses mains. Il possédait un pouvoir. Cependant, vous savez bien que dans de tels cas, le déni devient la meilleure défense de notre cerveau. C’est pourquoi j’ai passé tout le reste du trajet à me convaincre de deux choses :
La première c’est que je m’étais trompé et que j’avais mal vu.
La deuxième c’est que même si j’avais bien vu, ça voulait dire que cet homme était un extra-terrestre et que ça n’avait donc rien à voir avec la rumeur sur la fuite des produits chimiques d’il y a un an. J’étais devenu le déni personnifié. »