Meurtres à l’hôpital
« Les (nouvelles) enquêtes du Commissaire Blanchard de la Brigade criminelle »
de Georges Soubeyran
Après 42 ans en milieu hospitalier, en tant qu’infirmier puis cadre infirmier urgentiste, une expérience humaine hors du commun a enrichi ma mémoire de nombreux souvenirs et anecdotes. Romancier dans l’âme, j’ai décidé de situer l’intrigue de mon premier roman policier à l’hôpital, dans le monde mystérieux de la nuit.
Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !
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Extrait de Meurtres à l’hôpital : « Les (nouvelles) enquêtes du Commissaire Blanchard de la Brigade criminelle » de Georges Soubeyran
… Dans le repaire enfumé du café à l’angle de la rue Dauphine et de la rue Christine, « Chez Jo », le QG des policiers de la Brigade Criminelle fourmillait d’activité nocturne.
Tous les nuiteux s’y retrouvaient. Accoudés au bar, les habitués se régalaient de leur blanc-cassis matinal, bière ou autre blanc sec, tandis que des œufs durs veillaient sur eux depuis les présentoirs posés à chaque bout du vieux comptoir en zinc ; ils s’en rempliraient l’estomac avant d’entamer leur longue journée de labeur.
François Blanchard observait la vieille pendule murale Cinzano, son regard se perdant dans le tic tac qui rythmait la fin de la nuit. – Encore une heure !
Dans un coin à peine éclairé par une loupiote vacillante, un couple d’amoureux s’enlaçait sur une banquette en Moleskine d’un rouge passé, écoutant un blues larmoyant qu’égrenait le Juke box.
La nuit avait été mouvementée, marquée par des affrontements violents près du canal Saint–Martin. Deux bandes, des Zoulous et des Rockabilys s’étaient affrontés, laissant derrière elles un sillage de blessures et de sang, des couteaux et machettes ayant fendu des crânes, découpé des doigts. Certains protagonistes avaient fini leur nuit aux urgences de l’hôpital Saint-Louis, d’autres derrière les barreaux, en garde à vue au Commissariat du 10e arrondissement.
Plus tard, un appel avait mené Blanchard et son équipe à l’« Hôtel du Nord », où un drame s’était joué : un pauvre gars s’était jeté par la fenêtre d’une chambre au quatrième étage ; la porte était verrouillée de l’intérieur. Son lit était fait proprement et ses affaires bien rangées ; sur sa table de nuit, un calepin en cuir rouge et des lunettes pliées témoignaient d’une vie ordonnée, interrompue brutalement. D’après le tenancier, le client arrivé la veille avait payé d’avance pour une seule nuit. En fin d’après-midi il avait passé un coup de téléphone, qui s’était fini par une violente dispute ; la mine sombre, il était remonté dans sa chambre, d’où il n’avait plus bougé, jusqu’à ce matin, pour aller embrasser le macadam quatre étages plus bas. …
Précédente publication
- Confidences courtoises, sous le nom d’auteur Georges Souleyrac
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- Une rencontre avec l'auteur
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Les étapes de la création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la diffusion et à la promotion du livre lors de son édition officielle. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une belle réussite, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente.
*selon votre accord