Mon projet est de parler du club de rugby de ma ville. Le CSBJ, (Club Sportif Bourgoin-Jallieu). Un club mtytique fondé en 1906 qui a fourni entre les années 1990 et 2000 un grand nombre de joueurs pour le XV de France.

Le thème de mon ouvrage comme par dénonciation à la milice en mai 1944, va déboucher quatre-vingts ans plus tard sur une série de meurtres qui va décimer toute une famille. Chargée de l’enquête, la commissaire Sandrine Ottavi va se retrouver devant un mur de questions sans réponses. Il lui faudra toute son expérience acquise au fil de ses enquêtes pour découvrir le plan diabolique mis en place par l’assassin.

Extrait

Les gyrophares bleus de l’ambulance des pompiers et des voitures de police, illuminaient le parking du bar « L’esprit XV ».
Les propriétaires, le personnel ainsi que Guy et ses potes s’étaient regroupés à l’extérieur. Tous étaient choqués par la
mort des frères Varlet avec lesquels ils trinquaient un quart d’heure plus tôt. Qui avait pu les assassiner et pourquoi ?
L’incompréhension était totale. Les pompiers et la police avaient investi la tour, le commissaire Balestégui avait fait sécuriser
la scène de crime.
— Vous appelez la scientifique et le proc, dit-il à l’inspecteur Florent. Putain ça ne va pas recommencer comme il y a deux ans !
(Voir série noire à Bourgoin-Jallieu).
Balestégui n’éprouvait aucun goût pour les cadavres. Il abandonnait généralement leur examen à la scientifique ou au légiste.
Dans le cas présent il fit une entorse à ses habitudes et se pencha sur les corps des deux frères Varlet. Il fut stupéfait par
l’expression de leurs visages où s’affichait une incompréhension totale. Comme si les deux frères n’avaient pas compris ce qui
leur arrivait. Il descendit de la tour et se dirigea vers un fourgon où un policier discutait avec Lucien Marchand.
— Bonsoir monsieur, je suis le commissaire Balestégui. Pouvez-vous me dire comment s’est passée la soirée dans la loge ?
— Messieurs Jean et François Varlet sont mes patrons, ils m’ont invité pour voir le match de ce soir contre Chambéry. Nous
étions douze personnes dans la loge. Nous étions tous un peu tendus durant le match car le score était serré. Bourgoin devait
absolument gagner pour espérer sauver sa saison.
— Dans quel état d’esprit se trouvaient vos patrons ? Vous ont-ils paru bizarres ?
— Non, je les connais bien, ils étaient naturels et anxieux comme nous tous du résultat. Nous avons pris une collation pendant la
mi-temps, à la fin du match les deux frères ont sorti le champagne et les mignardises pour fêter la victoire.
— Que s’est-il passé ensuite ?
— Nous avons parlé du match tout en buvant plusieurs bouteilles. Les commentaires allaient bon train, chacun donnant son ressenti
sur le match. Nous avons quitté la loge vers vingt-deux heures, les invités sont rentrés chez eux. Nous nous sommes arrêtés au bar
de « L’esprit XV », Jean voulait boire un dernier verre pour fêter la victoire. Nous avons bu plusieurs demis en compagnie de quelques
amis au milieu d’une joyeuse ambiance. Puis Jean s’est aperçu qu’il avait oublié son écharpe du club dans la loge. Il est aussitôt allé
la chercher. Son frère ne le voyant pas revenir a appelé son portable. Sans réponse il est allé voir ce qu’il faisait, il désirait rentrer chez lui.
J’ai discuté quelques instants avec leurs amis, ne les voyant pas revenir, je suis à mon tour monté dans la loge qui était éclairée. C’est la que je les ai découverts l’un sur l’autre allongés dans une mare de sang.