Description
La chasse, l’acte de la chasse est ici montré du doigt, je pense vraiment que cette activité ne correspond plus aux exigences de cette époque, que la chasse est une violence imposée aux humains autant qu’aux animaux.
Violence à cause du fait d’imposer l’acte de chasse en toute légitimité, sans le moindre scrupule, au risque de blesser et tuer ceux qui fréquentent le même territoire que les chasseurs.
Je dénonce le lobbying que cela représente, le business et la collusion entre le pouvoir et le monde de la chasse.
Au-delà de cette réalité, je mets en avant cet amour de la montagne, passion de la montagne et plus particulièrement de la neige, cet élément est déterminant, la neige est un déclencheur de poésie.
Amour de la nature dans ce qu’elle a de plus sauvage, et authentique ! C’est cette prise conscience que je veux faire partager en diffusant ce bouquin, c’est un cri d’alerte !
UN CRI D’AMOUR POUR LA SAUVAGE BEAUTÉ.
« La neige tient au sol vers 1 200 m à la deuxième croisée, moment magique quand ce blanc joue avec les tonalités automnales. Le rouge, le vert et ce très léger saupoudrage qui commence à unifier les nuances entre elles. C’est ce jeu de nuances si subtiles qui donne l’envie de traduire avec le léger frottis de blanc les effets sur le sol et dans les arbres, jeu de contrastes tout en douceur, certaines couleurs restent intenses et d’autres rejoignent la dominante de gris avant de basculer vers le blanc un peu plus haut sur les crêtes si le vent n’est pas trop fort.
Là, je ne vois rien au-dessus, tout est pris dans le brouillard. Je vois aussi les premières traces de pas des chamois, et du haut des rochers, je sais qu’ils nous regardent. Je crois savoir que la chasse est interdite sitôt que la neige est présente, enfin c’était le cas avant, ce n’est plus interdit pour la fameuse cause de “régulation”. On doit “réguler les sangliers et les cerfs” à partir de ce constat, la chasse devient possible et si on tue discrètement un chamois, on ferme les yeux… Il est vrai que les chamois, “ben y’en a plein par ici” et justement ils aiment se poser sur les rochers qui sont au-dessus de Narderans, là ou peu de randonneurs passent, le sentier n’existe pas ou plus. Ici, on sur le haut des rochers qui délimitent les deux combes, on est dans la chambre à coucher des chamois. »