Les êtres humains ont souvent tendance à vouloir plus pour améliorer leur vie, mais cette quête peut parfois les conduire à leur propre perte. Ce livre, je l’ai écris pour partager ma vision d’un nouveau départ pour l’humanité. Comment pourrions-nous vivre ensemble de manière plus éclairée, en étant capables de remettre en question nos propres attitudes, sans être étouffés par notre orgueil ou notre jalousie ? Selon moi, l’orgueil et la jalousie sont les pires défauts qui existent, car ils sont à l’origine de nombreuses calamités qui ont affecté et continuent d’affecter le monde.

Dans ce livre, j’ai développé un projet qui invite chacun à se poser la question suivante : « Que pouvons-nous faire pour améliorer le monde ? » Il est vrai que, individuellement, nos actions peuvent sembler peu efficaces. Cependant, si nous pouvions tout recommencer, sur quelles bases et avec qui le ferions-nous ? Quelles qualités seraient nécessaires pour chaque individu afin de faire partie de cette nouvelle communauté ? Si les mondes parallèles ont déjà été évoqués, un monde vierge de toute présence humaine où tout reste à construire, où chaque candidat a dû se remettre en question pour y accéder, cela serait véritablement novateur.

Je souhaite que cet ouvrage puisse permettre de comprendre que la remise en question et l’aveu de nos erreurs, même dans notre monde actuel, peuvent conduire à une paix durable. Cependant, nous devons également nous interroger sur les personnes qui sont aux postes de pouvoir. Ce livre s’adresse à toutes les personnes qui pensent qu’une société équilibrée est une société sans orgueil ni jalousie, mais aussi à toutes celles et ceux qui sont préoccupés par un avenir incertain et qui cherchent des moyens d’améliorer les choses à leur niveau. La première étape pour y parvenir est de changer soi-même.

Extrait de New Harbour par Yves Bondroit

« Plus bas dans la pente, le professeur aperçut des arbres fruitiers. Avec Mike, ils se pressèrent d’y parvenir. Il y avait tout un verger. Des pommiers, des poiriers, des pruniers, des cerisiers mais aussi des manguiers et des bananiers et même des arbres avec des fruits qu’ils ne connaissaient pas, Tous portaient des fruits. Pourtant ces arbres ne poussaient pas dans les mêmes régions ni sous les mêmes climats. Des bananiers au Canada ? Qui aurait pu croire cela ?
Il devait être l’heure de manger, car à la vue de tous ces fruits, leur estomac commença à les tirailler. Ils choisirent quelques fruits et les dégustèrent. Ils étaient murs à souhait. Ils ne se gênèrent pas pour se remplir l’estomac. Une fois repus, ils reprirent leur exploration. Le verger s’étendait sur une centaine de mètres jusqu’à l’orée d’une forêt touffue. Des lapins batifolaient près des fourrés. A leur approche, ils s’égayèrent dans la nature tels des moineaux craintifs. Entre deux arbres plus imposants, s’ouvrait un chemin dans la végétation. Le sol était recouvert d’humus. Les chaussures de Mike s’enfonçaient dans la terre humide. Vraisemblablement, personne n’avait employé ce passage depuis longtemps. Pourtant rien ne poussait sur le chemin. On aurait dit que la végétation avait compris qu’elle ne devait pas le recouvrir.«