Noirceurs Fatales
Née à Nantes, j’apprécie le pays de Retz où se déroule l’intrigue de cette fiction. Formée en santé mentale, je navigue au gré des courants imprévisibles de l’âme humaine et sa palette de couleurs. A travers ce roman je tente d’approcher le plus brut de la psychologie des personnages afin de frôler du doigt l’invisible.
Éprise d’humanisme, à la recherche de la sagesse, l ‘aventure solitaire du plaisir d’écrire me permet de prendre de la distance avec la notion du vivant.
Ce roman est purement imaginaire même si je me suis inspirée de faits ou détails bien réels. Les personnages se sont façonnés d’eux-mêmes, se nourrissant de ma propre vie et de celles et ceux qui m’entourent.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Sous prétexte d’un crime en maison de retraite dans le pays de Retz, en région nantaise, et de son enquête, Christine, Chantal, le lieutenant, l’homme en bleu et la légiste livrent leurs souvenirs et leurs questionnements sur le sens de la vie, de la vieillesse et de la mort. L’enquête se déroule dans le conscient et l’inconscient des personnages qui sont majoritairement féminins. La parole des femmes vieillissantes et le silence des vieilles composent le coeur du décor dans la vie ordinaire comme à l’ EHPAD avec sa cohorte d’interrogations. Les questions existentielles soulevées par les personnages sont universelles et abordées d’un point de vue individuel et concret. Ce roman constitue donc une vue microcosmique des questionnements humains.
Extrait
Devinait-elle ce qui se passait dans la tête de l’homme en bleu ? Par expériences répétées il avait appris à se tenir à distance de l’inculpé surtout dans ce genre de situation, ou plutôt face à cette dame, car sa tendance à l’empathie devait alors être freinée. Elle avait l’air tellement sûre d’elle et dégageait tant de sérénité malgré son visage figé dans un rictus mi sourire mi grimace. Une sensation curieuse l’envahissait, l’atmosphère de la pièce avait perdu de sa froideur, le secret de Chantal Tomassin annexait l’espace tel le souffle des tempêtes récurrentes de notre région, un espace vide et le vent s’y engouffrait. Cette femme semblait être ainsi, ne pas laisser de place, ne rien lâcher. Elle était sûrement de celles à qui l’on aurait donné le bon dieu sans confession comme on dit dans notre région historiquement catho, mais il était déjà loin le temps où les églises étaient pleines et où on ne pensait pas mourir sans passer par monsieur le curé. Elle avait l’air solide comme le roc bien que de petit gabarit.
Ne pas faire confiance à la bonhomie de ses semblables, il l’avait appris à ses dépens à plusieurs reprises car l’homme en bleu était aussi têtu et voulait s’évertuer à croire que personne n’était foncièrement mauvais. Là encore, aujourd’hui, il devait se barricader dans son rôle et jouer l’insensible mais, ici, face à cette vieille, cela lui pesait, il aurait aimer, oser et passer à l’improvisation, un vrai rôle de composition, sincère, efficace et surtout humain. Les ratés de son parcours bien que digérés lui laissaient tout de même un goût amer. C’est le psy de la police qui serait heureux d’entendre ça !
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.