NOSY AKOHO

Avoir vécu une partie de mon enfance dans l’océan Indien, m’a procuré un regard réjoui sur les rigidités de notre société. Je me suis amusé à les transposer dans un village perdu de Madagascar où les apparences sont trompeuses.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Ce roman est un mélange de faits réels comme la république des pirates au XVIIIème siècle à Madagascar et le drame de Tanambao et de semi-fictions comme le trésor du pirate La Buse et le nom du village Faganantsoa. L’idée est que le trésor de La Buse se trouve près de Faganantsoa. Cette révélation bouleverse la vie des personnages du roman tout en mettant en exergue le grenouillage des puissances présentes sur ce terrain de jeu. J’ai voulu partager la vie originale de ces broussards et le regard distancié de la population face à cette agitation. La recherche du trésor symbolise la quête de chacun d’une vie accomplie. Nosy Akoho met en scène cette quête. Ce thème est traité ici de façon originale et montre les ressorts qui permettent de progresser ou… d’échouer.

Extrait

La terrasse de Léon

Une côte bordée par l’océan Indien, un village perdu dans la brousse malgache, des cases en terre, en bois, en bambous, en tôles, des poules, des chiens galeux, des manguiers, des papayers, des cocotiers et des jaquiers. Une odeur de cadavre, un animal venu mourir dans un buisson. Cette puanteur sera vite effacée ; les charognards vont s’en repaître. Sous le soleil brûlant, les cris des enfants qui jouent, n’arrivent pas à couvrir le martèlement des pilons et le chant des femmes. Ce rythme rapide et joyeux, est le cœur du village. Il répond à celui, plus lent, plus grave et menaçant de la houle sur les brisants de la côte. Les femmes portent sur leurs épaules un lamba blanc qui met en valeur le soyeux de leur peau et leurs cheveux finement tressés. Les cases sur pilotis, bordent la seule rue et les chemins en terre rouge.

La ville est à une centaine de kilomètres d’une piste incertaine, souvent coupée par les pluies, les fondrières de boue rouge et les rumeurs d’éruptions populaires. Quelques Européens se sont égarés dans ce coin ignoré du monde. Ils vivent ici à la poursuite de leurs rêves quand ce n’est pas leur passé qui les poursuit.
Le point de rassemblement, le lieu des échanges, le centre des délires dus à l’alcool, au palu et au soleil qui tape sur les crânes, c’est la terrasse de Léon. Léon, c’est le Chinois qui tient le seul hôtel-restaurant-épicerie à cent kilomètres à la ronde. Ici, on appelle Chinois toute personne d’origine asiatique. Léon, de son vrai nom Lee Hong, est peut-être Vietnamien ou cambodgien, qu’importe ! Ici, ça n’a pas d’importance.

À Faganantsoa, le passé ne compte plus ; il s’est évanoui dans le brouillard du temps.
À Faganantsoa, la terrasse de Léon rend possible de le réinventer, de le reraconter, de le transformer. La terrasse de Léon permet à ces hommes de devenir ce qu’ils ont toujours voulu être. Avant, il n’y avait rien. Il n’y a de vérité que celle qu’ils disent parfois après quelques verres de Pernod. Personne n’est dupe. Dans la chaleur de la nuit tropicale, on feint de les croire. Peut-on faire autrement ?

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.