Ce pourrait être moi, tout comme vous, c’est ici l’intérêt de cet écrit, un anonymat pur, une chose malgré tout dotée d’un nom, c’est vous, c’est moi, Nous. C’est une rencontre que vous allez faire, avec Adélaïde, l’autre et « je », peut-être même avec vous, un morceau, un reflet de votre histoire. Un écrit mélangeant la fiction et la réalité. À vous de découvrir les limites de chaque partie si vous le souhaitez. Un sujet banal, commun, qui par son idiotie paraît parfois enfantin, qui n’a pourtant pas d’âge et pas de limites, qui fait de nous son pantin, sa chère marionnette. Qui fait de Nous un tout puis un rien, qui nous déchire les entrailles. Ah ! qu’ils sont beaux ces papillons, mais quelle torture de les laisser s’échapper, d’en être obligée. C’est un rêve que j’ai réalisé entre le mélange d’une vie et de mon imagination, un rêve que j’aimerais partager, le rêve que mon amour pour l’écriture soit reconnu par un public pour pouvoir un jour caresser les pages du livre sur lesquelles ces mots seront couchés.

« Ça n’avait ni bien ni mal commencé. Ça avait débuté avec l’excitation du renouveau et de ce charmant visage. Cette démarche et ce sourire de côté, avec une faiblesse apparente qui se révélerait plus tard n’être qu’un désintérêt et un je-m’en-foutisme palpable.
Deux personnes. Deux égoïstes. Deux incapables. Un seul échec. Un seul mal-être.
Je n’avais et je n’ai pas accepté cet échec. Mon échec. Mon premier réel échec qui aurait un impact phénoménal sur ma santé autant mentale que physique.
J’étais d’une triste nature. Je me suis toujours connue plutôt pessimiste. Ce qui a toujours eu le don d’exaspérer et d’agacer mon entourage qui voyait l’idée comme plus que ridicule et pitoyable. Alors j’ai appris à nuancer mes propos auprès des autres, garder cette profonde noirceur et ce désespoir pour moi.
Mais je ne sais rien contrôler. Je ne porte pas le poids de mes propres pensées ainsi que les conséquences de mes actes faisant naître ces pensées, voire des sentiments. Je ne suis pas autonome. Je suis incapable de prendre des décisions car j’ai peur de la douleur et de la souffrance, pour autant, la situation actuelle me fait souffrir. Je suis face à un dilemme. Le voir encore et encore et souffrir de ce que ça occasionne à côté, ou bien… prendre sur moi et apprendre à dire au revoir, souffrir de l’absence d’une personne qui m’est essentielle, personne qui rythme mes journées et mes humeurs. Et mon mal-être…
Ridicule.
Maso. »