Heureusement, « Les Frangins », anciens poilus de 1914, sont toujours là, plus unis que jamais, surtout lorsqu’ils sont obligés d’intervenir, pour régler des problèmes de famille, ou aider des amis… Déterminés, ils iront jusqu’au bout. Le retour à la réalité est souvent marqué par la confrontation avec un passé qui refuse d’être oublié.
Ce tome 2 fait apparaître, qu’Amour, justice et solidarité sont des piliers, qui permettent de créer un futur empreint d’espoir, et qu’en fin de compte, on récolte ce que l’on sème, et chaque action laisse une empreinte durable.
« Avant que vienne la nuit, il est encore temps de réparer et d’aimer, afin de construire une paix délicate mais inestimable, semblable à de la porcelaine. »
L’édition de ce premier roman est avant tout un partage et cela ne peut pas se faire sans vous. D’avance, je vous en remercie.

Extrait

Charles a mal dormi, il pense à son père, il a l’impression de sortir d’un rêve, le rideau est tombé comme un couperet, face à la réalité, avec un sentiment d’impuissance. Le voyage de noces est terminé, il faut quitter Coggia et rentrer d’urgence, sur le continent. Xavière, tente de le réconforter, en lui faisant remarquer qu’il faut garder espoir et faire confiance aux médecins…
Faire les valises dans ces conditions-là, n’est pas une partie de plaisir, avec délicatesse, ils ont expliqué à Louis, pourquoi ils doivent repartir sur le continent.
Ce soir, à vingt heures, ils prendront le bateau à Ajaccio, puis demain matin en début de matinée, le train en direction d’Agen à la gare Saint-Charles. Arsène a été prévenu de leur arrivée, à dix-sept heures.
En arrivant au port, la mer ne donne pas envie de prendre le bateau… Des vagues de plusieurs mètres, viennent violemment s’échouer sur le quai.
Louis, qui est impressionné, commente :
– Tu vois papa, la mer n’est pas contente que nous partions, elle est en colère. Elle nous prive de l’aquarelle ce soir.
– Tu as raison mon fils, elle était plus accueillante en arrivant. Mais ne t’inquiète pas, nous reviendrons.
– Je sais papa.