La mort d’Isabella a profondément affecté Alba. Elle développe une personnalité sombre appelée Daphnée, qui reflète tout ce qu’elle déteste : l’impulsivité, l’absence de limites morales et émotionnelles. Ce démon prend plaisir à perturber ses relations et son travail alors qu’Alba lutte contre cette part d’elle-même. Néanmoins, elle refuse de subir une domination totale. Commencera à reconnaître que cette partie sombre est une extension d’elle-même, une manifestation de sa propre lutte contre le deuil. En acceptant cela, elle veut reprendre le contrôle de sa vie et entamer un véritable processus de guérison. Elle croisera le chemin de Liam, charmant et mystérieux, malgré les obstacles. Leur rencontre agitée est caractérisée par une alchimie tangible ainsi que par les démons qui surveillent leur passé.

Ce récit rend hommage à la résilience et à l’esprit créatif en explorant les profondeurs de l’âme humaine et son pouvoir de transcender les réalités sombres à travers l’art et l’imagination.

« Dans les replis les plus sombres de ma conscience, je réalise que je ne suis pas seul à porter ce fardeau de souffrance cachée. Lucas, mon frère, et même mon père sont tout autant victimes que moi de cette maladie qui a dévoré notre mère et laissé son empreinte indélébile sur nos âmes. Nous sommes tous des oubliés du temps, des naufragés de l’amour et de l’espoir, ballottés par les vagues implacables de la vie.
Mon père, dans son silence stoïque, a sacrifié son sommeil et sa vie pour nous, tissant chaque jour les fils invisibles qui maintiennent notre famille ensemble. Son dévouement sans faille, son amour silencieux, ont été notre phare dans les ténèbres, nous guidant à travers les tempêtes de notre existence chaotique. Jamais je ne pourrai assez lui rendre hommage, ni oublier l’exemple qu’il a été pour mon frère et moi.
Peu importe ce que sont devenus nos liens aujourd’hui, l’amour et la reconnaissance qui nous unissent ne peuvent être brisés. Ces liens familiaux sont tissés avec les fibres les plus profondes de nos cœurs, et même les vicissitudes de la vie ne peuvent les effacer. »