Où le monde va sans laisser de traces

La pesanteur d’un mot, sa consonance harmonieuse avec un autre me confrontent dès mon plus jeune âge à ce petit monde intérieur qui déverse des rimes. Je suis auteure parolière interprète et anime aussi des ateliers littéraires. Je navigue dans le courant romantique, les siècles passés, côtoie les montagnes, la nature et les coins de paradis sauvages comme l’Auvergne ou la Corrèze aux couleurs verdoyantes (un brin antimoderniste !).
Des turbulences sentimentales brusquent mon envie d’écrire et la traversée de ce courant fait naître une nouvelle conceptualisation de l’existence amoureuse, entre idéalisme et utopie, entre illusion et réalité, un monde où l’amour ne peut s’abîmer. J’ai écrit cette histoire pour la vivre.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !

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Projet terminé

Cassandre, en quête d’un amour absolu, que rien ne peut entraver, s’invente un amour, dans un songe. Afin de pallier toute déception éventuelle, elle n’en veut cette fois rien connaître, simplement le vivre et tout lui offrir. Bientôt l’utopie rattrapera la réalité, entremêlant les destins de plusieurs personnages et conceptualisant le passage de l’amour, de main en main, grâce à un objet, un porte-bonheur. Au fil des pages, le lecteur traverse plusieurs courants littéraires tels que le romantisme, le réalisme et pour conclure, le surréalisme où le temps se perd, où il est impossible de définir l’époque à laquelle vit Cassandre, sinon celles qu’elle a dans la tête. Ce roman se construit à partir d’une contrainte oulipienne, soit un lipogramme excluant la lettre Q, sous la forme d’un roman épistolaire.

« Elle s’était tant fourvoyée dans les courants d’air du réel, de l’irréel. Elle ne savait pas. Elle ne savait plus. Cela devait être illusoire. Cassandre se résigna à le croire. Encore et encore. Aimer, c’était la pluie dans la forêt, un éclair la prenant pour proie, une bête l’ayant flairée, pistée puis dévorée. Cassandre avait deux alternatives : celle d’Hélène, l’attente. La lancinante attente. Ou celle de Margarethe, la mort. La mort pour ne plus rien espérer, la libération de toute dépendance. Elle n’était plus apte à ondoyer dans cette attente, vaine, ce précipice de douleurs, d’hallucinoses appelant fatalement la mort. La mort, seule, sans l’attente, c’était la liberté de ne plus aimer, celle de ne plus rien attendre. C’était surtout, la certitude. Si on est mort, on est mort. L’amour, pour Cassandre, devenait prétention, une surestime de l’aimant et de l’aimé. Un embryon. Son corps était sans vie d’âme, fibreux, alangui, dissolu dans le vestibule d’un néant, superfétatoire aux sentiments. Ce corps, cette carcasse mouvante, ce parasite au milieu des parasites, une mauvaise affaire dont il valait mieux taire les bruits, ceux de l’estomac grinçant et des boyaux se tordant, ceux des maux voyageurs dans la tuyauterie infernale. L’esprit taraudait, meurtrissait le corps. L’esprit abrogeait le corps. Elle le tenait, interminablement, ce corps, supportant ce contenant de chair utile aux affamés béants, aux goinfres, sans en excaver le meilleur. Il fallait aller fouiller dans les abysses de son esprit pour la comprendre, pour l’aimer. Ses sentiments pour Frantz eurent rendu vie à cette chair, lui accordant l’amour de son corps. Il la lui reprit en s’envolant. Les fragments de vérité, abstraite comme son vivant, floue comme elle sans lui, se disséminèrent sur l’écorce du temps. L’ineffable et chancelante amertume se couchait sur ses périssables organes. Son cœur et ses poumons fumaillaient comme un vieux tacot, sous l’enveloppe juvénile d’une peau fraîche. Il y eut une rupture entre ses désirs et la substance du monde. Sisyphe à l’expiation du rocher roulant, décontenancée, aux insolubles pensées vivantes, mordit le nectar et l’ambroisie pour le restituer à la réalité des choses, à la Terre de cloîtres. »

  • Le budget souhaité

    Mon budget idéal serait de 990 €. La publication nécessite de participer à la correction, la mise en page, l’impression et la commercialisation afin que ce travail de création soit le mieux valorisé possible. Les participations seront réparties de cette manière : – 20 % pour la correction, la mise en page et la création de la couverture ; – 55 % pour l’impression. – 25 % pour la promotion. C’est pourquoi aujourd’hui je fais appel à vous, auteurs, lecteurs, passionnés de lecture ! Votre soutien me sera précieux et c’est pourquoi je vous propose différentes contreparties en échange de votre aimable soutien.