Qu’est-ce que l’homme ?

Le thème de cette œuvre est l’homme dans toutes ses dimensions, particulièrement dans la dimension morale. Son originalité réside dans l’œuvre créative de l’Humanité, toujours à déterminer par de nouveaux concepts, toujours à finir par de nouveaux principes, toujours à recommencer l’homme comme le veulent le progrès et la perfectibilité. Cette dernière reste sa nature propre première. Mes contributeurs et mes lecteurs seront fiers de participer à ce projet de création unique sur la question de l’homme quand ils trouveront leurs noms dans les premières pages  de ce livre.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Résumé :
Quel est le sens de la question de l’homme alors ? Le mot « sens » est lui-même antinomique -comme la question de l’homme- puisqu’il désigne à la fois le sens comme direction vers, comme dans l’expression « sens de l’histoire ». Il désigne aussi ce que nous comprenons par la faculté de compréhension et ce que signifie l’objet, le sujet, l’être, le fait, la chose de la compréhension, comme dans l’expression, « je comprends le sujet » ou « je comprends ce discours ».
Nos recherches ont exploré les deux significations, l’une montrant où va l’homme et l’autre montrant ce qu’il est, son essence finie et infinie à la fois, un homme fait et non fait encore et toujours. Il en résulte alors que nous devons encore chercher l’homme à travers ses traces les progrès immédiats et lointains. Chaque pas en avant révèle d’autres pas, d’autres possibilités jusque là insoupçonnés, comme le progrès moral possible que l’homme découvre aujourd’hui par le respect des devoirs de l’homme. Mais chaque progrès exige, pour être dirigé et compris, une universalisation à l’échelle humaine qui ne suit forcément pas le progrès en question. Le temps du progrès n’est pas celui du temps de l’universalisation, car celle-ci est aux antipodes de l’éducation de l’homme lui-même par lui-même. c’est la dernière antinomie de l’homme. Celui-ci reste alors condamné à s’inventer, à inventer l’homme, quand, par exemple, l’homme de l’état naturel invente l’homme de l’état social, ou quand l’homme social invente l’homme civil, ou encore quand, demain, l’homme de l’État de droit inventera l’homme de l’État de devoir. Voilà pourquoi nous avons affaire à l’homme paradoxe, indéterminé à cause de l’apparition à chaque progrès de conditions algorithmiques nouvelles. Voilà pourquoi l’homme est toujours en révolution permanente.
Préface :

Si l’homme, non sans difficultés, s’essaye à balayer le monde d’un regard aussi intéressé qu’attentif, ses tentatives paraissent moins fructueuses lorsque son examen le concerne directement. “Connais toi toi-même” recommandait Socrate, une incitation qui pourrait prendre ici tout son sens, quand bien même elle paraîtrait réductrice et sur ce point cet ouvrage mérite bien des éloges dès lors qu’un philosophe, avec toute la sagesse qu’il est certes permis d’en attendre, admet qu’il y a encore bien des pistes à explorer. Mais notre curiosité ne paraît-elle pas également limitée quand elle porte davantage sur ce qui nous entoure au détriment de ce que nous sommes, ce qui nous conduirait sans doute à des approches plus contrastées. Alors se consacrer à ce qu’est l’homme, même s’il serait vain de prétendre l’extirper de son contexte ne saurait être tenu pour un exercice narcissique. 

Pourtant, il est vrai, Narcisse n’est jamais très loin tant l’homme, créature au sein de l’Univers, s’en prétend le maître; du moins est-il tenté sans cesse de l’expliquer par la place prépondérante qu’il s’accorde dans le système vital. De ce point de vue les religions parfois l’écartent d’une conception plus modeste, vraisemblablement plus réaliste; ainsi en est-il quand il est soutenu qu’un dieu créa l’homme à son image, lui permettant de s’attribuer un statut d’exception. Alors, se fiant à ce qui flatte sa vanité, l’homme ne voit plus autour de lui qu’un écrin dédié à sa gloire et à ses besoins. Aussi, dès lors qu’il n’est pas directement affecté par des mutations qui pourtant le concernent, prétend-t-il les ignorer aussi loin qu’il lui semble ne pas en souffrir. Quand la crainte enfin le réveille, ce pourrait bien être davantage en raison du péril qu’il court que de l’atteinte portée à la nature qui l’entoure. Quand des animaux disparaissent de notre planète, que des forêts se noient dans le profit et que les rivières et les fleuves laissent place au désert. Il ne faut attendre de l’homme un sursaut qu’en lui prédisant sa propre fin sur une terre devenue invivable. 

On voudrait que la place qu’il s’accorde, cette sorte de culte qui se voue, protège au moins l’homme contre nombre de tentations et d’excès qui pourraient bien entraîner sa disparition. Les combats auxquels il se livre avec ses semblables depuis la nuit des temps démontrent qu’il n’en est rien. Sans doute l’instinct qui le porte à la conquête du pouvoir est-il supérieur à celui qui devrait lui commander de respecter la vie, dans toutes ses composantes. Mais il est vrai que l’histoire de l’Humanité c’est d’abord celle d’une lutte pour survivre dans un monde à construire. L’homme n’a pas alors appris le partage d’un territoire; il a choisi , par nécessité d’abord, la domination dont la nature lui offrait le spectacle permanent puis, la sienne étant acquise, de millénaires en siècles, contre tout ce qui le menaçait, il a usé de cette même violence, par habitude, non pour conserver la vie la dérober à ceux de ses pairs qui contrariait ses vues sans même menacer son existence. Ainsi l’homme a-t-il exposé sa faiblesse en engageant sa force dans une conquête stérile qui ne pouvait que l’amenuiser en la dispersant, jusqu’à la rendre suicidaire. 

Ces seules considérations, obscurcies plus qu’inspirées par l’actualité le plus flagrant la plus ancienne aussi, pourraient suffire à rendre dérisoires les tentatives de la philosophie pour mieux cerner les contours et les profondeurs de l’homme jusqu’à cet Homme qui est la source de l’Humanité. Mais la philosophie, comme une caresse de l’esprit, s’ingénie toujours à nous proposer des approches qui ne s’arrêtent pas à la superficie à nous conduire à une réflexion approfondie. Par ses explications, contre l’évidence parfois. Elle parvient même à nous rassurer, à faire resplendir la lumière où notre esprit ne percevait que l’ombre et la fange. Certes l’homme n’est pas un, mais multitude et toutes ses facettes nous contraignent, parfois au détriment de celles qu’il prétend privilégier, à l’appréhender dans une dimension qui restitue sa richesse. « ll faut à l’homme une ossature morale », écrivait Saint-John Perce. Sans doute est-elle nécessaire à chacun pour conduire sa propre vie; elle ne l’est pas moins pour porter un jugement sur celle des autres, ni surtout pour s’inscrire pleinement dans l’Humanité. Peut-être cet ouvrage parviendra-t-il à consolider l’édifice auquel nous devrions aspirer. 

Eric de Montgolfier

Extrait : 
Interrogation simple et complexe à la fois, logique et antinomique, connu et inconnue, toujours provisoire jamais définitive…Mais infinie en puissance et en acte, comme le dirait Aristote (1)!
Simple parce que tout le monde pense donner la définition de l’homme.

En effet, chacun de nous se représente cette définition à partir de son expérience. Il suffit de voir, entendre, toucher, sentir et goûter pour dire l’homme que je suis ou celui que je vois dans la rue. Bien évidement cette définition est de l’ordre de la simple expérience. Mais est-elle suffisante ?

Complexe parce que l’homme que je suis ou que je vois dans la rue n’est pas l’homme dont nous cherchons la définition universelle. Le particulier ne peut remplacer
tout le monde, le général, l’universel. C’est pourquoi, il faut rechercher le caractère commun, la nature commune à tous les hommes. C’est cette recherche de la représentation de l’universel qui rend la définition de l’homme complexe.
Connue parce que la définition de l’homme ici est déterminée par l’idée de ce que je sais sur l’homme défini par la science biologique qui donne un animal ayant un corps surplombé par une tête qui se meut à 180 degrés, deux mains, deux jambes, deux pieds et un sexe féminin ou masculin.
Inconnue aussi parce que la détermination de la valeur exacte de l’homme n’est pas certaine. Personne ne sait si la valeur de l’homme est définitivement psychologique, sociologique, culturelle, politique ou morale. Tout se passe comme si l’homme est connu alors qu’il n’est pas connu.
Logique parce que la question de la définition de l’homme se pose naturellement à l’homme qui se pose des questions sur lui-même. Il est vrai que cette question nous interroge naturellement sur la nature, l’existence et la valeur de l’homme. Est-elle si logique que cela ?

Antinomique parce qu’il résulte de ce qui précède que l’homme a une définition dans un certain sens et qu’il n’en aucune dans un autre sens. Il est alors tout et rien à la fois. Il est paradoxal. Dans quel sens la question de l’homme se pose alors: quel est le sens de la question de l’homme ?
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