Récit insolite d’une jeunesse ordinaire

Nous sommes deux « jeunes » auteurs autodidactes, fiers de vous annoncer le fruit d’un an de travail. Notre imagination débordante s’est déchaînée pendant la crise sanitaire, pour se fixer comme défi un peu fou de mettre en écriture une partie de notre vie : une histoire romancée, mais néanmoins réelle, rythmée par un humour décalé.
Notre principal objectif est de faire s’évader les lecteurs de la morosité actuelle au travers d’une œuvre enivrante et originale, aux multiples rebondissements, qui est aussi un clin d’œil aux amitiés qui durent.

C’est parce que nous sommes convaincus qu’il n’y a pas de vie ennuyeuse, mais simplement des univers inexplorés que nous faisons aujourd’hui appel à vous pour donner naissance à notre premier livre, et devenir partenaires de cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans l’ouvrage que vous recevrez en avant-première !

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Projet abouti !

Avant, il vivait une vie ordinaire, mais il dut suivre ses parents pour s’installer dans une petite ville. Très vite, il remarqua des choses insolites… Pourquoi les gens n’osaient plus sortir de chez eux ? Qui est cet étrange voisin à la voix rauque et à la large carrure ? Sera-t-il préparé à entendre la vérité sur ce qu’il s’était réellement passé avant que tout ne bascule ?
Pour le savoir, il devra retrouver le jeune homme obsessionnel responsable du traumatisme des habitants. Mais à trop vouloir réveiller les démons, ils devront s’allier et jurer allégeance à un objet atypique qui finira par les posséder !
Ce récit caricatural, bien éloigné du politiquement correct, relate l’histoire de trois amis déjantés et amateurs de bonnes bières, vivant passionnément chaque instant. De leurs rencontres, leurs délires et leur volonté d’aider les gens à profiter de la vie, ils se découvriront une amitié sans faille qui les conduira à vivre des aventures rocambolesques.

Parole de lecteur :
« Peu d’ouvrages donnent le sourire, mais cette intrigue originale et atypique, servie par des personnages particulièrement attachants et ancrée dans un univers fort bien décrit, emportera aisément le lecteur d’un bout à l’autre de ce récit aussi prenant qu’improbable. »

Extrait :
« Une odeur d’humidité se dégageait des murs en béton froid de cette petite pièce impersonnelle. Assis sur de vieilles chaises en bois dans la salle d’interrogatoire, les quatre amis faisaient face au lieutenant du commissariat.
— Alors messieurs, vous avez cru que c’était “open bar” ? demanda le policier.
— On ne voulait pas gâcher toute cette bière, tenta de justifier Jacques.
— Qui a décidé de voler les fûts ?
— Lui, dit Julien en désignant Rocco. C’est lui, le cerveau de l’opération !
— Quoi ? Mais n’importe quoi ! hallucina ce dernier.
— J’ai bien remarqué que c’était vous qui chargiez le coffre… indiqua le lieutenant.
— Je n’ai pas eu le choix, ils m’ont forcé ! Ce sont eux, les fous de la bière !
— Bon, visiblement vos casiers judiciaires me prouvent que vous ne faites pas partie du grand banditisme. Il regarda Rocco : Et vu vos piètres performances de voleur, je ne m’inquiète pas de vous relâcher ! Cela dit, la loi m’oblige à garder votre voiture qui contient les pièces à conviction… Il faudra venir la récupérer après que le chauffeur du camion accidenté soit venu constater le vol, donc pas avant demain. Et s’il ne porte pas plainte, vous vous en sortirez sans amende dans cette affaire, avec un simple rappel à la loi. Je vous laisse cinq minutes seuls pour décider entre vous qui on doit prévenir pour venir vous chercher au poste.

Le policier sortit, les quatre jeunes se regardèrent, honteux de s’être retrouvés dans cette situation délicate.
— Fait chier ! râla Jacques. Qu’est-ce que je vais raconter à mon père au sujet de sa voiture ?
— Tu diras que tu l’as oubliée chez Rocco, lui conseilla Jonathan.
— On appelle qui pour venir nous chercher ? demanda Julien. Cela m’embête de gâcher la soirée des filles. En plus, elles doivent dormir à cette heure…
— Jérôme travaille de nuit, on ne peut donc pas lui demander. Les parents, vaut mieux pas, ou alors en dernier recours ! réfléchissait Jacques à voix haute.
— On peut tenter d’appeler Gaby ? proposa Julien.
Jacques approuva l’idée malgré le peu de garantie d’arriver à le joindre. Il transmit la carte de visite du VRP à l’agent de police en charge de l’appeler.
Par chance, Gabriel s’apprêtait à partir de Metz. Lui qui avait enchaîné une journée bien remplie à gérer ses différentes affaires venait de finaliser ses comptes. Maintenant, il était temps de prendre un peu de bon temps pour lui, mais sans jamais trop s’éloigner du business.
Dans son dressing, il parcourut ses différentes tenues vestimentaires pour choisir celle adéquate à une sortie nocturne. Véritables secondes peaux, ces costumes lui sont indispensables pour se fondre dans son rôle et coller au mieux avec la marchandise qu’il a à vendre. Une à une, il les fit défiler devant lui : vendeur de tapis, vendeur de bières, agent d’assurances, disc-jockey, vendeur de rêves…
Il s’arrêta sur l’avant-dernière. Encore emballée par le film plastique du pressing, la tenue brillait de mille feux. Il la décrocha du cintre, lorsqu’un numéro s’afficha sur son téléphone cellulaire.
— Bonsoir, Monsieur. Désolé de vous déranger si tard, Police nationale à l’appareil.
Son rythme cardiaque s’accéléra, une goutte de sueur à la tempe se forma et dégoulina le long de son cou. La police ! Mais qui aurait pu le dénoncer ? Masquant au mieux son mal-être, il prit la parole :
— Bonsoir. Que se passe-t-il ? Rien de grave, j’espère ?
— Des amis à vous sont au commissariat de police de Moyeuvre-Grande. Il faudrait venir les récupérer, puisque leur voiture a été immobilisée.
La pression retomba aussi rapidement qu’elle était venue ; il prit une grande respiration apaisante, puis répondit favorablement à l’agent de police. Après tout, il pouvait bien se permettre un petit détour avant de se rendre où il avait prévu de passer la nuit, dans ce nouveau club branché de Luxembourg-ville.
Moins d’une heure plus tard, il fit son entrée au poste de police. D’un côté, il savourait cette situation : être au plus près de la justice sans que celle-ci ne se doute un seul instant être si proche d’un gros poisson ! Devant lui, dans le couloir, il aperçut ses amis qui l’attendaient.
— Bon alors, qu’est-ce que vous avez encore fait comme conneries ? dit Gabriel en se dirigeant vers le coin du bâtiment où étaient assis les petits délinquants.
— Rien de grave, le rassura Jacques. Un simple vol de canettes !
Rocco dévisagea ce mystérieux sauveur. Sa tête lui disait quelque chose, et ce style veste en cuir, lunettes de soleil pendues à sa chemise, avec des chevalières aux doigts… Mais oui !
— D’où vous le connaissez ?
— C’est un copain d’Algrange, musicien et vendeur de bières, lui indiqua Julien.
— C’est surtout un maquereau ! cria soudainement Rocco.
— Pardon ?! s’étonnèrent Jacques, Jonathan et Julien en même temps.
— Je l’ai vu dans la boîte de nuit de Metz ! Il a essayé de me vendre une prostituée !! hurla Rocco.
Certains policiers avaient entendu cette dernière assertion, et commencèrent à tendre l’oreille pour en savoir plus, leur regard tourné vers ce personnage en tenue un peu trop décontractée.
Pour se défaire de cette situation inattendue, Gabriel se mit à rire à gorge déployée, comme pour surjouer la scène.
— Ah, aah, aaah !!! Tu as dû me confondre avec quelqu’un d’autre, voyons !! Je suis un vendeur honnête qui ne vend que des objets légaux… D’une tape dans le dos qu’il voulut amicale, il invita Rocco à le suivre et à passer devant : Allez, on y va, je vous ramène. »

  • Les étapes de création

    Notre objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possibles la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi nous faisons appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à notre projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui nous sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.