Recueil de nouvelles à sauts et à gambades
Olivier Bonnet est juriste de formation. Il a travaillé en France en tant que responsable du service contentieux d’une administration. Tombé éperdument amoureux d’une professeure de français autrichienne rencontrée à l’occasion d’un échange scolaire avec la ville de Saint-Malo, il décide de tout plaquer pour l’épouser et fonder une famille en Autriche.
Changement radical de vie : Parisien d’origine, il vivra désormais à la campagne dans un paysage alpestre, lui qui était habitué à passer ses vacances à la mer. Changement de métier également : il travaillera en tant que traducteur juridique. Aujourd’hui retraité, il a décidé de se mettre à l’écriture pour rester jeune d’esprit et renouer avec sa langue maternelle ainsi qu’avec ses racines. Après avoir écrit un premier roman « Cœurs vaillants » publié aux éditions Maia, se donnant comme sujet la Gascogne au XIXe siècle et le personnage d’Émile Péreire, l’auteur s’essaie à un genre littéraire totalement différent, le recueil de nouvelles. Dans ce recueil, l’auteur traite de sujets lui tenant particulièrement à cœur, et il remercie à l’avance les contributeurs de bien vouloir donner corps à celui-ci, leur assurant de sa profonde gratitude.
il fait aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Il vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir partenaires de cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !
Le recueil de nouvelles d’Olivier Bonnet, dont l’auteur tient à spécifier qu’il l’a écrit à sauts et à gambades, faisant référence à Montaigne, traite de sujets de société multiples d’une actualité brûlante ou de sujets éternels vécus par chacun de nous. Olivier Bonnet s’ingénie à nous surprendre par l’angle d’approche et par son style, suscitant tour à tour, l’humour, l’ironie ou l’émotion.
Le recueil regroupe les nouvelles en six catégories, à savoir :
# Réchauffement climatique & covid-19
# La mort
# Le joug maternel
# La considération sociale
# Le clan familial
# Les premiers émois & la sexualité
Extrait :
La science-fiction est morte ! Elle n’a plus lieu d’être. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui la réalité dépasse la fiction. Certes, de tels propos peuvent paraître pour beaucoup polémiques. Les arguments abondent pourtant en ce sens.
Ainsi, par exemple, le célèbre roman La guerre des mondes de l’écrivain britannique H. G. Wells : la menace pour l’Humanité ne vient pas aujourd’hui des extraterrestres, mais de l’Homme lui-même. En prétendant que la menace vient de l’Homme, on ne peut qu’être pris d’effroi, car par expérience, il n’y a pas pire combat à livrer que celui fait à soi-même. Du coup, la menace devient bien plus probable et omniprésente. […]
Quand cela avait-il commencé ? Notre mémoire collective est infidèle, nous ne nous souvenons plus… À la télévision, les images se superposent à une telle vitesse que le cerveau n’a pas le temps de les fixer sur son disque dur. Les petits tracas journaliers ne tardent pas à prendre le pas. Métro, boulot, dodo : pour beaucoup, la vie se résume à ces trois mots. Et encore, il faut s’estimer heureux si l’on a un travail.
Si ! Il semble que la mémoire nous revienne à présent. Oui, il faisait chaud ce jour-là. Si chaud que la chaleur vous écrase et vous anéantit. Si chaud que la chaleur vous est insupportable, que vous n’avez plus qu’une seule idée en tête, la fuir. Mais pas moyen. Nulle part un arbre où trouver de l’ombre.
Il fait si chaud que la gorge est sèche, si sèche. La soif vous tenaille. Ne pas y penser, car cela rend fou. Mais pas moyen d’étancher sa soif d’une quelconque façon. Tous les puits sont à sec. Il n’a pas plu depuis des mois. Il fait si chaud que nous perdons le sens du réel et que notre vue se trouble. Soudain, le ciel s’obscurcit. Ce n’est pas la nuit qui tombe. Ce n’est pas non plus une éclipse, ni même un mirage. C’est quelque chose de bien plus oppressant, de bien plus terrifiant. C’est la mort ! […]
Au même moment, est retrouvée morte sur la plage de la baie de Morlaix, dans le département du Finistère en Bretagne, une fillette âgée de huit ans. Nolwenn Legoff, ainsi s’appelait la malheureuse gamine.
C’était une enfant pleine de vie. On n’entendra plus désormais ses rires sous le préau de l’école communale pour filles, on ne la verra plus chez le pâtissier en train d’acheter quelques friandises ni courir pieds nus sur la plage. Mais on verra en revanche ses parents hanter la ville, vêtus de noir, prisonniers de leur tristesse incommensurable, portant le deuil de leur enfant.
Il n’y a rien de plus effroyable ni de plus inacceptable que la mort d’un enfant. Qui avait tué cette enfant ? Un pédophile ? Un déséquilibré ? Non, en l’occurrence la question n’était pas “Qui a tué cette enfant ?”, mais “Qu’est-ce qui a conduit à la mort de cette enfant ?”. […]
Un jour, un Chinois avait éternué, et la présidente de la Commission européenne Ursula van der Leyen, soucieuse de préserver d’excellentes relations diplomatiques avec la République populaire de Chine, avait adressé un très sympathique “À vos souhaits !” au président Xi Jinping.
Mais comme souvent en Chine, ce comportement individuel ne tarda pas à se dupliquer, et ce fut bientôt trois cents millions de Chinois qui se mirent à éternuer, à tousser, à avoir de graves problèmes respiratoires.
Stupéfaction dans le monde entier qui avait les yeux rivés sur la Chine. Que se tramait-il là-bas ?
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Les étapes de création
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