Retour à Antequera

Né en Espagne, de nationalité française j’ai été durant 33 ans journaliste sur France 3 Régions. Ma famille paternelle espagnole m’avait beaucoup parlé de la guerre civile et notamment de ces milliers de bébés volés, par le régime franquiste, pour les extraire aux familles favorables à la République. J’ai imaginé un récit ayant pour toile de fond cet épisode.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciement et vous recevrez le livre en avant-première !

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« Retour à Antequera » relate le parcours d’une jeune femme de 24 ans, Cristina Velasco Ribero, qui perd son bébé à la naissance. Le médecin-chef l’informe que l’enfant est mort-né. Cristina est bouleversée par le drame qui la frappe. Un autre médecin et une religieuse-infirmière lui révèlent, un peu plus tard, que son enfant est vivant et qu’il a été placé dans une famille prospère, très franquiste. La jeune femme apprendra qu’elle est la victime d’un réseau mis en place par le régime qui consiste à enlever des enfants « mal nés » puisque de familles républicaines. Dès lors, elle se battra jusqu’au bout pour récupérer son fils. Elle est aidée par ce même médecin, le docteur Miguel Perez Chacos, hostile aux agissements du groupe kidnappeur d’enfants. Tout deux, aidés par des amis, réussissent à reprendre l’enfant. Cristina devra se cacher et gagner la France terre d’accueil pour de nombreux réfugiés espagnols. Avec son fils, elle s’y installe pour de nombreuses années, avant un retour dans sa ville d’Antequera, où un autre épisode de sa vie l’attend.

L’originalité de ce récit est dans l’histoire. L’enlèvement d’enfants par le régime franquiste n’est pas crapuleux au sens strict du terme. Il est pire que cela puisqu’il a pour finalité d’empêcher des familles restées fidèles à la République d’élever des enfants. C’est une sorte de castration idéologique. Très peu de récits, journalistiques et romanesques, ont été élaborés et diffusés sur ce thème.

L’intérêt de participer à ce projet c’est précisément de rappeler ce que fut la dictature franquiste dont, notamment, les rapts de bébés. Aujourd’hui encore nombre d’espagnols recherchent leurs parents, ou le lieu de leurs sépultures. Le récit, romancé, détaille le parcours d’une mère qui n’accepta pas ce que voulu lui infliger le régime de Franco.

Extrait

Après un tour d’horizon des dernières mises au point, la voiture prit la route du domaine dans un silence absolu. Le véhicule s’arrêta à l’endroit déterminé. Cristina et l’accompagnateur Julio se dirigèrent vers le grand portail. Cristina tira sur la chaine de la cloche. Après moins d’une minute ils virent arriver un grand gaillard en lieu et place d’une femme de service. C’était Iñacio. Celui-ci, impassible, les fit entrer sans prononcer un mot. De la main, il invita les deux visiteurs à le suivre. A ce moment précis ils entendirent une voix, assez éloignée,
— Qui est là Iñacio? L’homme répondit,
— Ce sont deux personnes de la mairie, don Vicente, pour le contrôle.

Iñacio fit entrer Cristina et Julio dans le grand hall. D’un geste rapide de l’index sur la bouche, il leur signifia de ne pas parler et d’attendre sans bouger. Cristina et Julio restèrent immobiles et retinrent, instinctivement, leur respiration. Iñacio disparut du hall, sans bruit. Il revint presque instantanément avec dans ses bras un enfant endormi. Cristina reçut un choc. Elle se précipita par réflexe vers le petit Esteban, mais Julio l’en empêcha de la main. Iñacio se dirigea vers la sortie, d’un pas très rapide, suivi des deux visiteurs. Il ne prit pas l’allée centrale mais bifurqua sur la gauche vers une plantation de cyprès, élément de décoration du domaine. Derrière les grands arbres, un portillon en bois sculpté et fer forgé débouchait sur une grande allée menant à la route. Iñacio s’arrêta net et fit face à Cristina,
— Prenez-le maintenant. Il dort. Bonne chance pour la suite. Ne parlez jamais de moi, à personne. Adieu Madame.
Il s’en retourna vers le portillon et disparut. Cristina prit l’enfant qui, à trois ans, pesait son poids. Julio l’aida à le porter jusqu’à la voiture où les attendait le docteur Pérez et l’autre accompagnateur.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.