Ce livre parle de l’accomplissement d’un rêve, tardivement, certes, mais ne dit-on pas « Mieux vaut tard que jamais » !?! Il exprime aussi l’avènement de tous les possibles, la contradiction incroyable de cette terre des Amériques qui me passionne depuis ma plus tendre enfance.
Ce pays dont la grandiosité m’a habillé des ciels de John Ford, m’a réchauffé des regards de Clint Eastwood, m’a transcendé de la folie d’Al Pacino, ou des légendes comme Elvis ou Marilyn.
Cette terre dont le blues donna naissance à tous les styles musicaux, dont le rock’n’roll porte encore aujourd’hui l’élan sauvage, indompté, et rebelle, magnifié par le génie d’Hendrix ou le lyrisme de Springsteen.
Ces indéfinissables États prônant l’ouverture au monde en investissant Barack Obama qui a porté l’espoir de l’unité des hommes comme jamais, pour l’instant d’après recouvrir cet espoir d’obscurantisme et de repli sur soi. Comment peut-on passer d’un président classe, soucieux des inégalités sociales et de l’importance climatique, à un pantin ignare, soucieux du protectionnisme le plus abject, rejetant les minorités derrière un mur, et le climat derrière des pétrodollars ??
C’est alors que m’est venue l’idée d’un road-movie musical sur les traces d’une Amérique anti-Trump, soucieuse d’une réalité sociale basée sur une respectabilité humaine autant qu’une responsabilité climatique.

Gaby aura la possibilité de réaliser enfin son rêve ?? Y renoncera-t-il ??
Et vous ?? M’autoriserez-vous à rêver en réalisant une précommande ??
Je compte sur vous… Merci d’avance !

« Je me remémore son surnom sur tous les réseaux sociaux, sur toutes les chaînes et émissions d’information, “the shield of hope”, autrement dit, “le bouclier de l’espoir”. À l’origine, un “gratteux” d’une habileté qui n’a de nonchalance que dans le style, mais quand il chante, Bon Dieu, que c’est bon aussi. Ce n’est pas très propre comme tous ces “soul-men” qui ensorcellent, mais c’est divinement juste. Dixit “Wikipédia”, après des années de scènes musicales, il s’est mué en véritable défenseur des minorités, devenu pasteur dans son église évangéliste, dans un premier temps, et surtout le temps de grâce, quand le premier président noir américain a été élu. Puis, quand le temps s’est carrément obscurci, et qu’un milliardaire présentateur de télé-réalité a fait ce que beaucoup, aujourd’hui encore, pensent être une farce potache, rallié la maison blanche, il est sorti dans la rue comme des milliers d’Américains, et a commencé à faire quelques meetings pour, au final, remplir des stades entiers.
Il a alors laissé sa paroisse à un autre pasteur pour créer son association, sorte de mouvement plus idéologique que politique, le tout étant de créer l’élan, la prise de conscience nécessaire pour tenter de changer les choses, aussi bien au niveau humanitaire que climatique, tout faire pour le bien de l’humanité. Il est devenu le “bouclier de l’espoir”, surnom donné par les médias unanimes et enthousiastes, à la suite de son premier meeting mémorable digne d’un Martin Luther King ou d’un Malcolm X. Un leader laissant les pamphlets du seigneur contre un discours beaucoup plus centré sur les réalités, même si les analogies philosophiques restent sa marque de fabrique, et donnent une dimension quasi sacrée à ses conférences. Ce surnom lui a tellement collé à la peau, qu’il est devenu tout naturellement l’emblème et le nom de l’association, c’est dire si les déclarations et celui qui les porte ne font qu’un. C’est un guide comme il n’y en a plus, comme il n’y en a jamais eu, en fait, maniant le glaive et le groove, éclairant ses prestations tribales de morceaux de musiques improvisés, le groupe derrière lui, comme aujourd’hui.
Quelle ne fut pas ma surprise quand je les ai reconnus sur scène, quand mes enfants sur “YouTube”, m’ont montré ce drôle de personnage qui fait d’un meeting politique, un concert de “soul-music” devant des milliers de personnes. Les bras m’en sont tombés, comme le portable d’ailleurs, que j’avais dangereusement collé à mon nez pour être sûr de bien voir ce que je voyais !! Mes putains d’acolytes, mes anciens musiciens à moi, merde. J’avoue qu’ils m’en ont mis plein la vue sur la vidéo, et ce soir, devant mes yeux ébahis, mon trio est bien meilleur qu’à notre époque, sûr qu’à écumer les scènes aux quatre coins des États-Unis pendant toutes ses années, ils ont progressé. Aujourd’hui, ils se répondent et se complètent les yeux fermés, n’importe quelle voix ferait l’affaire, sitôt qu’elle saurait se poser sur les ailes de leur tempo. »