Ce livre est le début d’une longue aventure à travers les âges. Voguant sur un thème très convoité ces dernières années, ce roman traite d’une invasion de zombies et se démarque par une approche moins conventionnelle, mélangeant plusieurs univers. Commençant dans l’horreur, il se termine vers une note de fantastique qui laisse sous-entendre une suite probable pour notre personnage principal.

Pourquoi participer à sa création me direz-vous ? Cette histoire est construite de façon simple et efficace, bourrée de référence en la matière, d’humour et d’ironie, laissant place à l’action et au suspens. Cette fiction prend pour décor en grande partie le sud de la Belgique que je vous invite à découvrir pour votre plus grand plaisir.

Extrait

Le zombie à la main droite arrachée progressait dans la forêt depuis plusieurs heures. Les rayons du soleil commençaient à percer le feuillage des arbres qui renaissaient, signe que le printemps commençait à s’installer. La créature avançait maladroitement, chacun de ses pas trahissant sa présence. Des sons inaudibles sortaient de sa gorge tranchée. Elle portait un habit de facteur, mais elle n’avait pas l’intention de distribuer le courrier aujourd’hui.
La seule chose qui la faisait progresser c’était l’odeur du sang. Elle finit par trouver ce qu’elle cherchait, deux cadavres gisaient couchés derrière un arbre. Elle ne remarqua pas l’éclaireur qui était tapi non loin de là et se baissa pour se repaître de viande humaine, plongeant ses crocs dans le ventre d’un des deux soldats.
C’est à ce moment précis que David lui planta son cran d’arrêt dans le crâne. Une fois enfoncé jusqu’à la garde, il tourna la lame de toutes ses forces. Le zombie s’écroula. Allez mon grand, pensa le jeune soldat, tu seras bientôt au camp… Il avait fui le carnage du campement, trop de risque de se faire mordre. Les choses qui s’y trouvaient encore l’auraient réduit en charpie. L’éclaireur avait alors décidé de prendre la poudre d’escampette pour avertir Lagland.
Il longeait depuis une demi-heure la nationale qui reliait Châtillon à Arlon et il n’avait pas vu une seule voiture passer durant tout ce temps. Il devait être dans les 7 h, d’habitude la petite route engloutissait un long fleuve de voitures qui amenaient son lot de travailleurs vers le chef-lieu de la province belge du Luxembourg. Pas de voitures, peu de bruit, le temps semblait figé. Quelque chose de grave se passait…
Il progressait lentement de peur de rencontrer d’autres zombies. Les armes d’entraînement ne servaient à rien, seuls son couteau et ses réflexes pourraient le sauver en cas d’attaque…