À vrai dire, ce livre n’a pas réellement de thème précis. Lorsque l’on me demande de quoi parle mon livre, je réponds toujours la même chose : oh, c’est l’histoire d’un lycéen d’un lycée de riches tombant amoureux de la nouvelle arrivée dans le campus grâce à une bourse. Et à côté, il y a de la musique poétisée et du harcèlement scolaire complètement camouflé. Mais, il y a Roméro et Violette pour une histoire d’amour de deux castes différentes, me direz-vous ? Oui, certes. Mais, Roméro et Violette ne commencent pas par : « Et adieu mes rêves, bonjour réalité de merde ». Mon livre, si.
Et, l’intérêt principal de participer à ce projet, c’est parce que C’EST NOTRE PRO… Pardon, je me suis emballé. Participer à ce projet, qui est finalement le nôtre, serait m’aider à réaliser mon rêve d’enfant. Participer en achetant ce livre serait m’aider à me lancer dans ce monde magnifique de la littérature, qui vous fait voyager, pardon, qui nous fait voyager, chaque fois que vous ouvrez un livre. Participer serait énorme !
Et promis, je vous dédicacerai, si vous le souhaitez, le livre. Et oui, promis, je ne le dédicacerai pas, si vous le souhaitez aussi. Mais attention ! Malheureusement, je ne peux pas faire les deux !

« Ils s’approchent.
Sous le règne de l’homme en noir.
Ils détruisent. Ils tuent.
Rien ne leur échappe.
…
Il les mènera à la gloire.
Sans hésiter à en perdre mille
Ou un million.
Que lui importe ces vies.
Ils les lui ont données.
…
Son combat est infini.
Personne ne gagnera.
Personne ne perdra.
Car, lui avançant dans l’ombre.
Son maître et son fils avancent dans la lumière.
Tue ton maître, lui disait l’ombre.
Il a tué son maître.

Tue ton fils, lui disait l’ombre.
Il n’a pas pu.
Car, qui devient père
Ne peut et ne pourra jamais ne plus aimer son enfant.

Quand j’ouvre les yeux, je suis mitigé. Mitigé entre le fou rire et les larmes. J’avoue, ce n’était pas ce que je devais faire pour impressionner le directeur, mais j’en avais tellement envie lorsqu’il m’a donné son nom. Ma mère, par contre, est furax. Rien que par ses yeux, je sais que je suis un homme mort.
— C’était, le thème de Dark Vador, je me trompe ?
— Tout juste. Je me suis dit que vu que tout le monde a déjà dû vous faire remarquer l’éponymie de votre nom avec le compositeur. Mais, personne n’a dû vous jouer un morceau de lui. C’était ma petite dédicace.
Ma mère bouillonne. Plus un bruit dans la pièce. Puis monsieur Williams explose de rire.
— HAHAHA, Sam… Oh, Sam ! On me l’avait jamais faite pour un entretien de présentation. C’était… c’était… Oh, mon dieu, j’arrive pas à respirer. Hahaha. Bienvenue dans la Compagny ! Ohhh, il faudra que vous me rejouiez ce thème. Faut que je vous enregistre et le… haha, montre à ma femme. »