Passionnée par la complexité des relations humaines, je m’inspire des histoires cachées que chacun porte en soi. À travers l’écriture, j’aspire à donner une voix aux émotions souvent tues et à dévoiler des réalités qui passent inaperçues. Mon premier livre est né d’un désir de rendre visibles ces émotions subtiles et d’offrir des récits qui touchent et éveillent des réflexions sur des réalités parfois invisibles, offrant aux lecteurs une réflexion sur leur propre parcours et une invitation à la compréhension de soi et des autres.

Ce livre s’adresse à un large public notamment à ceux qui s’intéressent à la psychologie humaine, aux dynamiques relationnelles et à la littérature qui invite à la réflexion. Il touchera particulièrement ceux qui ont vécu des expériences de manipulation ou d’emprise, ainsi que ceux qui cherchent des moyens de mieux comprendre leurs propres émotions et relations. Animée par la profondeur des relations humaines, je puise mon inspiration dans les histoires secrètes que chacun garde en lui.

Extrait

Aix-en-Provence, le 24 septembre 2023

« Pourquoi es-tu toujours si mou ? »
« Tu ne prends jamais soin de toi ! Moi, je n’aime pas les filles comme toi. »
« Tu es sans cesse en train de pleurnicher. »
« Tu ne sers à rien, tu es inutile. »
« Tu es toxique, tu me stresses. »
C’était devenu mon quotidien. Je me répétais que ce n’était que des mots, une simple combinaison de lettres qui ne pouvaient m’atteindre. Chaque matin, je me levais avec l’espoir ténu que ce jour serait différent, que son
vrai visage se dévoilerait enfin sous un jour plus tendre, plus aimant. Pourtant, les insultes et les critiques fusaient sans cesse, chacune d’elles marquant un peu plus profondément mon âme.
Je savais qu’il utilisait les mots comme des armes, qu’il les aiguisait pour qu’ils tranchent net dans ma confiance et mon estime de soi. Malgré mes efforts pour les ignorer, pour les reléguer au rang de simples sons, leur impact était indéniable. Chaque remarque dépréciative, chaque critique acerbe, s’imprimait en moi, redessinant la façon dont je me voyais.
Il y avait des jours où je me sentais comme un fantôme, errant sans but dans son appartement, les murs devenant les témoins silencieux de ma désintégration progressive. Les miroirs, autrefois indifférents, semblaient désormais refléter une image altérée par ses mots, une version de moi-même que je ne reconnaissais plus.