Je suis passionnée de lecture depuis l’enfance. J’ai commencé à écrire il y a quelques années alors que j’en éprouvais un réel besoin.
L’inspiration de ce premier roman est un amalgame plutôt mouvant né de l’influence du vécu, du ressenti, des rêves, des souvenirs — conscients ou inconscients —, des légendes contées ou lues dans l’univers de notre enfance, des lectures d’auteurs de science-fiction principalement, de l’univers du cinéma, des jeux vidéo… Bref, aussi sous l’influence d’une certaine partie du monde actuel ; le tout arrangé et agrémenté à une sauce toute personnelle.

Au fil de l’histoire, les thèmes de l’amour, la mort, l’amitié, la trahison, la souffrance, le rêve, le désir d’immortalité y sont plus ou moins abordés.
Talhia Twain et les Pierres de Lune est une fiction se déroulant dans un royaume imaginaire où l’électricité et le monde industriel ne sont pas présents, mais la magie en fait partie.
Suite à un drame familial, une jeune fille part à l’aventure pour se chercher elle-même et finit par s’égarer. Son histoire évoluera au fil du temps et à travers le temps. Mais la trame de l’histoire n’est pas axée sur un seul personnage. D’autres y ont un rôle plus ou moins important où le fantastique et l’étrange se mêlent sur fond d’intrigues et de romantisme, agrémentés d’une petite dose d’humour et d’une légère touche de poésie.

J’ai pris plaisir à l’écriture de ce roman et je souhaite que mes lecteurs le soient autant à sa lecture. Car c’est aussi parfois pour cela que l’on écrit.

Extrait

« Je ne changerai pas d’avis, Andreas ! Imaginez un seul instant ce que peut représenter pour un archéologue la simple vision d’une telle relique, » lui dit Talhia.

« Vous êtes toujours aussi inconsciente ! Je savais bien que je n’aurais jamais dû vous faire part de mes projets… »

« Il est trop tard pour le regretter !… Et puisque vous prétendez pouvoir vous introduire sans problème dans la forteresse, je dois pouvoir le faire aussi ! Bien qu’à mon humble avis, — même en considérant que vous ne mentez jamais Andreas… c’est même l’un de vos défauts majeurs… » fit-elle alors que perplexe, celui-ci la toisait de manière sévère, « … enfin bref ! » abrégea-t-elle. « Il me paraitrait plutôt étonnant que l’on vous y laisse entrer, et plus étonnant encore, que l’on vous laisse ensuite accéder à cette machine… Mais ! Si toutefois cela arrive… et supposons même qu’elle fonctionne toujours… alors, comment comptez-vous vous servir de cet engin ? »

« D’après mon maître, la machine fonctionne bel et bien. Quant à son utilisation, il me semble que le conseiller du roi excelle en cette matière… » lui expliqua Andreas.

« Le conseiller du roi ? » lui répéta Talhia interpellée. « Attendez ! Ne serait-ce pas ce magicien elfe ? En théorie, votre pire ennemi ? » lui fit-elle remarquer avec moquerie.

« Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent, Talhia ! »

« Cette histoire, à la réflexion, ne me dit rien de bon ! »

« Tant mieux ! Donc, vous ne venez pas ! »

Talhia resta interdite l’espace de quelques secondes.

« Vous essayez de m’évincer de votre aventure ! »

« Je veux juste vous éviter quelques ennuis. »

« Laissez-moi au moins le temps de peser le pour et le contre et décider par moi même, » dit-elle. « Je viens ! » fit-elle aussitôt, sans même s’être accordé le temps de la réflexion. « Après tout, si jamais on vous arrête, — ce que je ne souhaite pas ! — je n’aurai qu’à prétendre, que vous m’avez enlevée ! Et on me croira sans doute ! C’est vrai ! Je ne suis pas comme vous ! Nous n’avons pas la même nature, vous et moi. »

« Vous ne venez pas ! »

Et ils partirent ensemble dès le lendemain.