Le recueil de poésie « tempesta .amorosa » expose la réflexion d’une femme croisant la lecture des dernières actualités du monde et son propre quotidien imaginé ou réel.
L’auteure entraîne son lecteur à traverser une tempête d’amour destinée à révéler la construction complexe des destins et des situations, à relier chaque événement à la puissance de ce qui n’est pas dit, à voyager dans les muscles de son émotion profonde. Elle souffle sur les mots pour les libérer, joue avec le drame qui la fascine, souligne la comédie qui la sauve, évoque l’univers qui nous regarde.
En ce recueil, plusieurs arrêts sur images portés par la musicalité des sentiments qui font le fil de l’info, imprégnés d’une connaissance qui échappe à la rationalité. Per ogni tempesta, un porto sicuro ! En chaque image, une tempête, en chaque tempête un refuge. Le rythme des saynètes de vie s’enchaînent, poussent les portes de l’illusion de réalité à laquelle est soumise la pesanteur terrestre. Chacun est amené à déambuler dans un songe, à multiplier les formes visuelles de son propre imaginaire photographique instantanée aux accents surréalistes, romantiques, absurdes ou loufoques.
La dérision des pouvoirs est suggérée ; devant la science de l’existence, l’ironie du sort se manifeste ; le sentiment est peut-être en voie d’obsolescence. Le destin se trame ici dans le corps, se tisse dans le cœur, rejoint les hémisphères d’une « tempête .d’amour » appelant l’inouï qui se cache dans les détails, dans les transitions, dans les passages empruntés au lien.
Les informations suivent le cours des jours, leur traduction entraîne le lecteur dans une aventure hors piste, le transporte dans les racines d’un quotidien empressé, au cœur d’un mouvement continu.

Ce recueil de poésie est une invitation à bouleverser l’idée que l’on se fait des choses et à réinventer nos perceptions de l’amour.

Extraits

« J’ouvre un ciel hors d’âge
Avec un petit goût de voie lactée

Le prix du ciel est fort en ce moment
Pour monter jusqu’à lui
Mon amour
Fais-moi l’échelle »

« Elle ouvre ses quotidiens comme elle lirait dans les lignes de la main.
Elle est addict au quotidien du kiosque qu’elle s’empresse d’acheter mano
a mano. Le moindre fait, même divers, a une résonance planétaire qui la
stimule ; c’est l’hiver.

« L’invisible mot. Alors il se tait, reste sans voix devant ce qui vient à lui. Au
fond, il n’existe pas de mot solitaire. C’est le mot aimant qui aimante l’autre
mot. »

– « La Croix » « Le Monde » « Libération » « L’Humanité », glisse le
souffleur aux oreilles de « Figaro ». Peut être la demande implicite d’une
Libération de la Croix du Monde – l’humanité est en marche.