Un bébé en trop
Pierre-Georges Despierre est un homme aux multiples talents et parcours variés. Il est à la fois psychanalyste, rédacteur d’une collection d’Ethnopsychiatrie, romancier, essayiste, et ancien attaché d’enseignement à la Faculté de Médecine. Il est aussi photographe animalier, démontrant sa passion pour la nature et la faune. Ce terreau fertile d’expertise et d’inspiration l’a conduit à devenir un auteur accompli. Son dernier ouvrage, Un bébé en trop, est le dixième livre de sa bibliographie.
Il vous est proposé de participer à la naissance de ce livre en nous aidant à en faire un succès lors de sa prochaine parution avec les Éditions Maïa ! Plus les préventes seront nombreuses, plus ce livre sera promu et diffusé. En retour, vous y serez mentionnés dans la page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

Un nourrisson a été découvert dans le bac à serviettes d’une salle d’attente au sous-sol des Thermes marins de Saint-Malo. Le seul témoin qui semble avoir tout vu : un goéland muet. Un journaliste en thalasso présent sur les lieux se trouve mêlé à cet étrange évènement. L’histoire peut commencer : de loin en loin, on déambule en peignoir et mules éponge dans cette histoire qui se complique d’une deuxième qui conduira à une piste d’espionnage. Petit à petit, les deux pistes se disjoignent. Notre journaliste se prend au jeu et suit les deux. Où cette véritable enquête journalistique le mènera-t-il ? Les unes après les autres, ses rencontres le font participer à une aventure imprévisible, où un secret lui est dévoilé. La vie le ramènera vers la première enquête et en fera à son insu un agent du contre-espionnage.
Vingt ans plus tard, il retrouve Saint-Malo et le petit “kavad” (enfant trouvé en breton) a grandi. Un psychanalyste, qui avait suivi de loin l’enquête sur ce petit “kavad”, vient en contrepoint interpréter l’action des enquêteurs qui s’étaient investis dans cet enfant trouvé, aujourd’hui devenu un homme.
Un récit savoureux, mystérieux, teinté d’humour, agrémenté d’amitié, souvenirs d’une vie, dans ce climat breton si savoureux.
Extrait de Un bébé en trop de Pierre-Georges Despierre
“Où est le Saint-Malo de mon enfance, celui de mes souvenirs, celui de mon adolescence ?
C’est peut-être pourquoi je reviens ici, adulte, faire régulièrement un pèlerinage en thalassothérapie, cure de jouvence, de jeunesse, comme disent mes amis qui l’ont également expérimentée. Cette année, c’est l’hiver, je viens traîner sur la digue, respirer le vent du large. Il ne s’agit plus de faire des pâtés de sable avec mon cousin ou d’accompagner ma cousine de quatre ans vers les vagues de son premier bain. Aujourd’hui, c’est exclusivement de moi dont je veux m’occuper.
Paris est une termitière, sa circulation m’oppresse, je tente ici de l’oublier par des rites, des jets d’eau vivifiants, bouillonnants, des massages d’algues odorantes, sans omettre des restaurants de coquillages, de fruits de mer, avec l’air de cette Bretagne où je fus conçu jadis. Mes poumons en ont gardé le souvenir de ces embruns.
Aujourd’hui, le TGV était à l’heure, à l’arrivée, Joseph le chauffeur de la navette du Grand Hôtel m’attendait, il m’a reconnu, lui n’a pas changé, toujours gourmand, il grignote des biscuits Traou-Mad en tenant le volant, le paquet sur le siège à côté de lui (…).
La réceptionniste me donne la clé de ma chambre, toujours la même, toujours prête, celle que j’aime au rez-de-chaussée, face à la plage et au vent du large.
J’ouvre la baie vitrée, une grosse mouette sur le réverbère d’en face me regarde, un goéland étend ses ailes, il part puis revient faire causette sur le bord de la fenêtre. La mer, dans une brume au fond de la plage, se retire. La colonne blanche minuscule qui sort du halo de lumière qui floute l’horizon doit être un phare que croise la silhouette fantasmatique d’un cargo qui passe au loin puis disparaît. C’est alors qu’une odeur de tabac envahit mes narines, souvenir d’un Flying Dutchman fumé jadis. Le lendemain, tout va commencer à huit heures, je vais au petit-déjeuner que je sais d’avance pantagruélique, gâteaux bretons, fruits de mer, poissons fumés. Ce matin, cheminant en peignoir et mules éponge sur la douce moquette du couloir, je surprends des mots, une phrase, sortant de l’ascenseur, je tends l’oreille ; deux femmes en blanc, des soignantes du centre thermal murmurent, moitié en breton, moitié en français : “Hier soir, on a trouvé un babig, un petit kavad dans le bac à serviettes du salon Solidor, juste après mon départ.””
Bibliographie du même auteur :
- L’homme qui voulait voir le monde, 2012
- Sur les sentiers de la psychanalyse, 2014
- La feuille, 2014
- Le petit monsieur du quatrième, 2016
- Chronique de la vie qui passe, 2017
- Chat !, 2018
- Les Gélatineux, 2020
- L’héritage, de Spinoza à Freud, 2020
- Le bide, 2022
Contreparties
-
Les étapes de la création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la réalisation des maquettes, à la correction, à l'impression et à la promotion du livre. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une réalité, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente.*selon votre accord