Un jeune homme si lointain

J’ai vécu 25 années en Italie, enseignant  les Sciences économiques et sociales au lycée français de Rome. J’ai donc acquis une certaine connaissance de ce pays. Je suis rentrée en France et ai fini ma carrière en tant que chef d’établissement.

Raconter des histoires est un excellent exutoire, au moins pour moi. Ces lignes que j’ai écrites sont le témoignage de l’attachement que je porte à ce pays. Le lecteur trouvera dans cet ouvrage toutes les difficultés éprouvées par de nombreux auteurs, pris entre la nécessité de quitter un pays « archaïque » et le désir d’y retourner, de se lover dans un cocon connu: en fait la complexité de l’exil.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Il relate le parcours d’un jeune homme méridional issu de la classe des propriétaires fonciers calabrais dans l’après-guerre mondiale jusqu’aux années 80. Le poids de la famille, celui des traditions et de la religion seront les plus forts et l’empêcheront d’aller jusqu’au bout de ses rejets. Le travail qui aurait pu contribuer à sa libération et l’ancrer dans le monde « moderne » constituera une aliénation supplémentaire. Le protagoniste de ce livre restera au milieu du gué, ayant délaissé ce qui lui venait de ses origines sans parvenir à s’ancrer dans le monde contemporain.

Son refuge sera la fuite et, en l’occurrence, la maladie. Toute l’aide apportée par l’extérieur s’avérera vaine, ce qui met également au grand jour les limites de la psychiatrie.

Le récit du naufrage d’un jeune homme d’avenir.

Extrait

« Dans le train qui le ramenait chez les « bons pères », il put enfin se remémorer le déroulement des trois dernières journées. Saisi par le tourbillon ambiant, il n’avait rien voulu, rien décidé, rien opposé. Une seule certitude : il allait retrouver la vie tranquille et monotone du pensionnat, une atmosphère toute masculine, un monde préservé. Il ne regrettait pas de n’avoir rien dit, de ne pas avoir protesté lorsque sa mère, en accord avec le zio Alberto Formica qui, désormais, faisait office de tuteur, avait décidé de ne rien changer aux dispositions prises par son mari. Pour son bien, l’éloignement de la Calabre natale constituait la meilleure des choses : son fils était encadré et poursuivrait de bonnes études.

Le jeune homme n’était pas dupe, Donna Margherita avait des raisons beaucoup plus personnelles de tenir son aîné à distance dont la moins avouable était qu’il se trouvait au cœur même du litige qui l’opposait à sa belle-mère : pas question maintenant qu’elles étaient destinées à vivre ensemble sans l’arbitrage du maître de maison de fournir à la nonna un allié idéal, le portrait craché du grand-père. Mais Peppe ne tenait pas spécialement à se trouver au milieu de cette guerre intestine et rien ne l’attachait spécialement à Messignadi : il n’avait pas vécu avec ses frère et sœur, sa mère était distante et sa grand-mère étouffante. Le village n’avait rien d’attirant, les habitants étaient pauvres et grossiers, il préférait ne pas y penser. »

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.