Description
Une de plus ou de moins - Extrait 1-11Le thème de ce livre, c’est la violence conjugale, il est très important pour moi car il raconte ce que j’ai vécu avec mon ex-copain, je n’étais encore qu’une ado. Le but de ce livre a d’abord été de me soulager moi, mais je me suis dit que beaucoup de gens ignoraient encore ce genre de comportements. Beaucoup ne savent même pas qu’ils sont dans une relation toxique, qu’ils sont victimes. Mais aussi ce livre s’adresse aux victimes pour qu’elles ne se sentent pas seules et leur dire qu’on s’en sort avec le temps !
C’est un roman inspiré de faits réels, beaucoup de femmes pourront s’y identifier. Je souhaiterais que vous participiez à ce projet pour véhiculer un message qui est celui de sortir du silence et quoi qu’il puisse arriver en sortir plus fort encore. À travers ce roman vous pourrez comprendre ce qu’est un homme dit pervers narcissique et peut-être aider des femmes sous emprise à ouvrir les yeux et mettre fin à la Loi dite du silence.
« […] Et là, je commence à dérouler les volets, il était grave surpris mais me dit “Ah ! T’es sérieuse, tu pars ?” puis il a rigolé et dit “Tu vas aller où ? À cette heure-là, il n’y a plus de trains.” Mais sa voix était agressive.
Son ami me disait “Léa, ne passe pas par la fenêtre, tu vas aller où ? S’il te plaît, Léa, je vais m’inquiéter.” Je le regardais en pleurant et lui répondis “C’est une vie, ça ? J’ai fait quoi, putain ! IL AURAIT DÛ ME TUER LA PREMIÈRE FOIS QU’IL A LEVÉ LA MAIN SUR MOI.” Et je continuais de dérouler le volet puis, une fois passée par la fenêtre mon “copain”, il me cria “NE REVIENS PLUS, SALE PUTE !” et insulta ma famille et poursuivit “T’AS QU’A ALLER CHEZ TA SŒUR LA PUTE !”. Je ne sais pas ce que j’avais dans le cul, c’est peut-être parce que j’étais loin, je lui ai crié “T’AS RAISON, JE VAIS ALLER CHEZ MA SŒUR LA PUTE, ENCULÉ DE TES MORTS.”
Et là, dans ma tête, j’étais grave fière de moi ! Je lui tenais tête, là j’étais une Warrior ! Mais je ne suis pas restée planté là et je suis vite barrée. J’ai appelé une dame dont je promenais le chien, je m’étais confiée à cette femme sur mon passé, elle m’avait dit de faire attention à moi et que si extrême urgence, je pouvais l’appeler. Je l’ai appelée en pleurs et je suis tombée sur son répondeur. Je me suis dit “Tu ne peux compter sur personne, c’est toi, et toi seule…”
J’avais ma meilleure amie en SMS et limite je lui faisais mes adieux comme si j’allais mourir… […] »