Une dérive amère

« Raconter des Histoires », c’est là ma première passion. Qu’elles soient orales ou écrites, peu importe, transmettre est un prétexte pour imaginer, créer et inventer. Les mots sont des tickets gratuits pour que l’esprit quitte temporairement un monde réel trop souvent limité.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance de cet ouvrage en devenant partenaire de sa création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !

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Dans mes heures d’étonnements, j’apprécie inventer des personnages et fabriquer des univers. Je suis un inlassable raconteur d’histoires. L’imagination reste le plus grand pourvoyeur de rêves et rien ne nous oblige à être endormis pour créer. Une rencontre dans la rue, une file d’attente ou un hall de gare me permettent de me représenter des destins impossibles. J’aime reprendre la phrase de Patrick Modiano lors de son attribution du Prix Nobel de littérature à Stockholm en 2014. Le romancier disait de l’écrivain qu’il devait « se fondre dans la foule et écouter les conversations sans en avoir l’air ». Agité dans mon enfance, je suis devenu un fervent adorateur du silence, du calme et de la contemplation. Le processus d’écriture m’a permis de canaliser mon énergie et de libérer mes émotions de manière constructive. Ma formation journalistique m’a appris à tendre l’oreille pour rapporter un récit. J’ai toujours été profondément attaché à l’écriture. Enfant, je prenais des notes de mes aventures le mercredi après-midi. J’écrivais pour me souvenir, pour ne pas oublier l’intensité des jeux que j’avais vécus. Adolescent, je marivaudais de longues lettres pour séduire les femmes. Plus tard, j’ai fait une licence en communication puis un mastère de journalisme. Au vu de l’état de la presse papier, je suis allé vers la télévision. Quand j’ai vu l’essor de BFMTV et de l’immédiateté de l’information, je me suis plongé dans les documentaires longs. Maintenant, j’écris des scénarios de documentaires tout en travaillant dans une radio dédiée à l’architecture.

Ce livre est le résultat d’une année de transition entre la fin de ma vie étudiante et l’entrée sur le marché du travail. Il correspond au basculement dans la vie d’adulte, et la fin de mon enfance.
J’ai commencé dépourvu d’ambitions en tapotant quelques lignes sur mon téléphone sur le chemin du travail. Angoissé dans le métro, j’inventais des histoires pour me calmer durant les trajets. De fil en anguille, les récits se sont liés entre eux pour former une histoire unique. J’ai alors commencé à reprendre mes écrits le soir en rentrant du travail. Finalement, j’ai écrit Une Dérive amère pour calmer un vieux démon qui sommeillait en moi depuis des années. Ce roman est celui d’un monde en quête de valeurs, en pleine transition sociétale. Il s’appuie sur le destin incroyable d’un ado quelconque, souvent indécis et toujours rêveur.

Une Dérive amère est un roman jeunesse raconté à la première personne. Il vise un public adolescent voire jeune adulte. Il est à mi-chemin entre le roman d’aventures et le roman initiatique. Le roman revient sur un passage déterminant de la vie d’Ernest Cartier, le personnage principal du livre. Cet adolescent banal sort du baccalauréat et s’apprête à se lancer dans le grand bain des études supérieures. Symptomatique de sa génération, il est en pleine quête de sens, gère mal l’image qu’il renvoie aux autres et peine même à se socialiser. Ernest Cartier n’a pas de cadre familial solide pour se structurer ni de passions pour s’évader. Il rêve de partir mais tiens à son confort, se moque du regard des autres mais se soucie de son image, bref il est plein de contradictions. L’arrivée d’un vieux marin dans sa vie va profondément changer son rapport au monde et bouleverser ses idées reçues. Entraîné dans une histoire extraordinaire, l’adolescent va devenir homme grâce à cette amitié aussi inédite qu’insolite…

« En avançant, je distinguai un épouvantail sur une chaise en osier. Le mannequin était assis face à un bureau devant une fenêtre qui éclairait faiblement. Sans hésiter, je m’approchai de la silhouette avec confiance. Je contournai le bureau et l’observai de profil. C’était un homme de chair et d’os, bien vivant.
D’une soixantaine d’années environ et de grande taille, il était plus costaud que la norme. D’emblée, sa chevelure accapara mon attention.
Quelques mèches grises détonaient sur une longue crinière blonde. Cette toison jaune descendait jusqu’au bas de la nuque avec élégance. Des crins radieux s’entremêlaient avec désordre et fougue évoquant un esprit sauvage, voire imprévisible. Son front, ses arcades et son nez avaient autant un éclat pharaonique que la grâce d’un sphinx. Superbe, l’animal était un lion sage méditant sur son royaume. À la place d’une fourrure épaisse, il avait un veston de cuir sur une chemise blanche dont les manches étaient retroussées jusqu’aux coudes. Sur la masse de poils de son col entrouvert, je distinguai plusieurs colliers dorés. La bête avait aussi des épaules volumineuses, musclées, qui ressortaient presque de ses vêtements. L’homme tenait un livre entre ses mains, qu’il gardait fermement, comme s’il se nourrissait de sa substance. Son regard ridé était plongé dans l’ouvrage et rien n’existait autour. J’étais là depuis plusieurs minutes. Malgré ma présence, il n’avait pas bougé d’un pouce.
J’observai désormais autour de lui. Sur sa gauche, il y avait une carte immense représentant le monde. Elle avait bruni se fondant parfaitement dans le décor. Sur les étagères à moitié vides, je vis des figurines exotiques, des artefacts divers rappelant des voyages dans le monde entier. Des journaux traînaient par terre, les titres représentant des événements marquants dans plusieurs pays. Les unes étaient en anglais, en arabe ou en russe. Dans tout l’étage, je ne vis qu’un siège, ce qui m’indiquait que le colosse n’était pas habitué à recevoir de la visite. Cela accentua le caractère inédit de notre rencontre. Je ne perturbai pas sa lecture et m’assis, discipliné. J’étais semblable à un élève qui attendait une leçon particulière. Je pris place par terre, sur le côté. »

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    Mon budget idéal serait de 990 €. La publication nécessite de participer à la correction, la mise en page, l’impression et la commercialisation afin que ce travail de création soit le mieux valorisé possible. Les participations seront réparties de cette manière : – 20 % pour la correction, la mise en page et la création de la couverture ; – 55 % pour l’impression. – 25 % pour la promotion. C’est pourquoi aujourd’hui je fais appel à vous, auteurs, lecteurs, passionnés de lecture ! Votre soutien me sera précieux et c’est pourquoi je vous propose différentes contreparties en échange de votre aimable soutien.