Ce livre relate l’évolution de la vie d’une étudiante en Erasmus pendant un an dans la deuxième plus grande ville de Grèce, Thessalonique. L’histoire parle de son adaptation progressive à la ville, de l’apprentissage et de l’incarnation du concept philosophique grec « χαλαρά », invitant à garder patience, lorsque tout ne se déroule pas comme nous le souhaiterions.
Mon texte s’adresse à toute personne aimant les voyages, les histoires d’amitié, d’amour, la découverte de soi, mais aussi l’architecture, la nature, la musique, la nourriture, la découverte d’autres cultures, le fait d’appréhender la vie avec poésie.
C’est tout cela que j’ai voulu intégrer dans mon livre. J’ai aussi écrit ce livre pour montrer tout ce que la vie peut nous procurer, si l’on ose sortir un moment de sa zone de confort. J’ai écrit pour relater une partie de mon aventure en Grèce, et tout ce qu’elle m’a apporté. J’ai écrit car j’ai trouvé ce pays si beau, et je voulais le faire découvrir un peu plus au travers d’un roman.

Extraits

« Une période décisive de ma vie à été mon Erasmus. Cela n’a été, pendant huit mois, que des leçons de vie et, surtout, un bonheur intense, une découverte de moi-même.
Mon choix s’est arrêté sur la Grèce. J’avais une forte attirance pour les pays méditerranéens, avec leurs eaux bleu turquoise, ainsi que pour la philosophie de vie douce de leurs habitants. Pour toutes les légendes tirées de la mythologie grecque aussi, ayant été une grande fan des romans Percy Jackson de Rick Riordan durant mon adolescence. Pour l’alphabet grec, que je trouve charmant. Enfin, en tant que grande frileuse, je souhaitais privilégier une ville au climat méditerranéen pour mon Erasmus. J’avais hésité, pour la destination, avec les iles Canaries et Barcelone, mais, ne parlant pas espagnol, l’intégration aurait été compliquée. Je ne parle pas grec non plus bien sûr, mais le descriptif des cours indique qu’ils seront en anglais. Je ne me fais donc pas trop de soucis.
Les premiers pas en Grèce ont été extraordinaires. J’ai découvert un pays et des habitants si chaleureux. Je me suis créé une nouvelle routine, la France ne me manque donc pas vraiment. Le coucher de soleil à Thessalonique est un spectacle époustouflant chaque soir. Les reflets jouent avec la mer, et le dessin du Mont Olympe en fond complète à la perfection ce paysage. Le coucher de soleil me rappelle un peu celui de mon village natal dans l’Ain : ma chambre y est située côté Ouest et je peux apercevoir également quelques montagnes en fond.

Le front de mer est une véritable institution dans cette ville : une grande partie des habitants s’y promène le soir, ou part faire un jogging sous fond de musique grecque. C’est à cet endroit que je fais mes premiers pas dès le lendemain de notre arrivée, accompagnée de Lucie ma colocataire.
Nous avons échangé peu de temps avant, via Messenger, après avoir appris toutes deux que nous partirions en Erasmus ensemble. Il y avait deux places disponibles et j’espérais qu’une autre personne soit sélectionnée pour partir, cela me rassurait. Pendant le confinement, cet Erasmus était vraiment une perspective qui me faisait rêver fort. Je venais de passer six mois à Paris pour un stage au milieu des grèves de transport et, après le confinement ayant suivi cette période, je rêvais de nouveaux horizons, de vivre enfin ma jeunesse à cent pour cent. »