Une vie de douleur

J’ai écrit ce livre en 1 an et demi sans expérience dans le domaine dans le but d’encourager et montrer que l’on peut tout surmonter. Je me suis donc inspiré de ma propre vie pour le démontrer. Je souhaite donc susciter l’attention des gens de tout âge et de tout genre qui n’en peuvent plus avoir la volonté ou le courage, à lire ce livre qui à mon humble avis peut aider.

« Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus ! »

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Dans ce livre, vous allez donc découvrir chaque aspect de ma vie. Joie, malheurs, souffrance, tranches de vie, sont bien les mots dont je qualifierai ce récit. J’ai pris soin de vous retranscrire chaque émotion sans pour autant vouloir de la compassion, j’espère que cela vous transcendera l’esprit et restera à jamais marqué au plus profond de vous. Ce livre pourrait se résumer à l’histoire d’une jeune fille mal-aimée par ses propres parents, ayant grandi dans un milieu modeste. Que ça soit les coups ou humiliations qu’elle a subis et endurés. On suit donc sa misérable vie, de son enfance au présent, les larmes comme les sourires, les cris comme les souffrances intérieures. De simples mots ne sont pas assez pour décrire ce qu’elle a vécu. La mort de ses proches l’impact énormément, mais malgré tout, elle se relève. Obligée de lâcher les études dès son plus jeune âge, car elle ne pouvait plus suivre à cause de ses parents lui faisant faire des tâches dans leur ferme et lui interdisant de continuer les études. Voici donc la triste histoire d’une femme solitaire face aux aléas de la vie.

Extrait

Ma mère, mes frères et ma petite sœur se mirent à rire, sans que je comprenne pourquoi. Mon père se plaça derrière moi, m’attrapa par le cou, appuya ma tête sur la truelle et lança :

— Prends-la, nom de Dieu !

Ma joue touchait la table, et il forçait, me donnant l’impression qu’il allait m’écraser la tête. La douleur était vive, et la peur qu’il m’éclate le crâne me nouait l’estomac. Puis, il me relâcha doucement… mais soudain, je sentis sa main s’emparer de mon bras. Il tira brusquement, me faisant chuter lourdement au sol. Là, étendue sur le plancher, je levai les yeux vers lui, le regard embué de larmes. Il posa son pied sur ma tête, me plaquant contre le sol.

— Tu vas me remplacer un peu.

D’une voix tremblante, j’articulai un timide :

— Oui.

Je me relevai lentement, la joue brûlante, pris la truelle sous les moqueries de mes frères et sœur et me mis au travail sans broncher. Pendant de longues minutes, une idée tournait en boucle dans mon esprit.

Enfin, mon père déclara :

— C’est bon pour aujourd’hui.

Soulagée que ce soit terminé, mais le bras endolori et l’épuisement pesant sur mes épaules, je me remis à mes autres tâches quotidiennes. Me plaindre ? Impossible. Je savais ce qui m’attendait si j’osais.

La soirée arriva rapidement, marquant la fin d’une nouvelle journée éreintante. Demain serait un autre jour. Nous mangeâmes en silence, puis chacun regagna sa chambre. En hiver, il faisait un froid glacial, et nous n’avions pas de chauffage. Deux couvertures, pas plus, pour affronter les nuits glacées.

Cinq heures du matin. Debout, chaque jour, même le week-end.

La vie était trop dure pour moi.

J’avais pris une décision : en finir.

Je ne supportais plus de tout faire, d’être maltraitée, moquée, privée de l’amour de mes parents. C’était trop.

Un dimanche matin, je me levai comme d’habitude, accomplis mes tâches et déjeunai en silence. Je regardai mes parents, comme pour leur dire adieu. Puis, je me lavai et me rendis dans le petit hangar où mon père entreposait ses outils. J’avais repéré des cordes. Je savais où se dressait un grand chêne, dans le champ.

Je pris les cordes, les dissimulai sous mes vêtements et me dirigeai vers l’arbre.

Arrivée à son pied, avant de faire ce que j’avais prévu, il me restait une dernière chose à accomplir.

Je déposai les cordes et marchai vers mon bœuf.

Quand j’allais mal, je posais mon front contre le sien. Et lui, il ne bougeait pas. Comme s’il ressentait ma douleur.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.