Ce livre est avant tout un roman qui allie résilience, spiritualité, hypnose régressive et questionnements existentiels. Il aborde également de nombreux sujets actuels comme le féminisme, le bien-être animal, la montée du fascisme ou le placement familial.
« Une vie parmi d’autres » est inspiré par les croyances, les convictions et les lectures de l’auteur mais aussi par l’actualité du monde.
Ce livre s’adresse à toute personne qui rêve de simplicité et d’authenticité. Mais c’est avant tout, un roman qui se veut léger pour permettre au lecteur de s’évader vers un monde meilleur.
Peut-être que participer à la création d’« une vie parmi d’autres » aidera à créer ce monde empli de sagesse, de bon sens et d’humanité.

Lorsque Paul, son mari, demande le divorce deux ans plus tôt, la vie de Julie s’effondre tel un château de cartes, lui faisant perdre tous ses repères. Elle connait alors une période de dépression suivie d’un licenciement.

Au moment où Julie est au plus bas, Solène, une collègue, entrouvre les portes de la spiritualité et devient une amie indéfectible. Julie amorce alors le chemin de la guérison et entrevoit une autre façon de penser et d’agir. Elle découvre la méditation, la puissance de l’invisible sur sa vie et commence la quête d’une existence faite de sens et de bien-être. De ses questionnements découlent la compréhension et l’acceptation de la mort.
L’hypnose régressive l’aidera à comprendre qui elle est vraiment et ce qu’elle souhaite accomplir.
Au fil de l’histoire et des rencontres, Julie développe la résilience et perçoit la transformation de son existence et de ses croyances.

« Une vie parmi d’autres » c’est aussi une réflexion sur des questions sociétales actuelles telles que le féminisme, le changement climatique, le bien-être animal ou le placement familial. Bien d’autres thèmes sont évoqués tant notre époque est propice à l’interrogation.
Cependant, « Une vie parmi d’autres » est avant tout un roman qui se veut léger et optimiste.

Bonne lecture !

Au moment où Julie était le plus vulnérable et très seule, Solène entrait dans sa vie. Collègue dans un premier temps, cette petite brune de trente ans, pétillante et curieuse, était vite devenue l’amie indispensable, celle à qui Julie confiait ses échecs, ses tourments, bref son mal être. Solène écoutait attentivement toute la négativité, la culpabilité que déversait Julie. Elle savait que son amie avait besoin de décharger la noirceur qui l’habitait pour s’en libérer définitivement.
Solène, portée par la spiritualité, profitait de cette amitié naissante pour insuffler, à petite dose, les bienfaits de la méditation, la sagesse du chamanisme ou encore la clairvoyance médiumnique.
La vie après la mort était un sujet qui lui tenait très à cœur.
Julie écoutait, ni hostile, ni convaincue. Parfois, une pensée fugace la traversait insinuant que son amie était un peu perchée. Elle, qui avait grandi dans une famille athée, restait dubitative face à ce discours audacieux et novateur.
Pourtant au fil des semaines, les paroles de Solène faisaient leur chemin, insidieusement. Julie se surprenait à trouver réconfortante l’idée que la mort ne soit qu’un passage. Le corps mourait mais l’âme poursuivait sa quête.
Le déclic s’était produit au bureau alors que les deux amies prenaient un café, en salle de pause.
Solène lui avait alors proposé de l’accompagner pour une séance de méditation.
– Je fais partie d’un groupe depuis cinq ans maintenant. Nous nous retrouvons tous les mercredis soir. Tu verras Cédric est top pour guider et les participants sont adorables. Nous sommes devenus amis au fil du temps. Je suis sûre que tu apprécieras et rencontrer de nouvelles têtes te fera le plus grand bien.
Julie s’était laissé tenter et, le mercredi suivant, avait donc rencontré un groupe de huit personnes.
Accueillie avec bienveillance, elle s’était immédiatement sentie en confiance.
Quelques minutes plus tard, allongée sur un tapis, elle avait senti son corps puis son esprit se détendre. Guidée par la voix douce et chantante de Cédric, Julie avait découvert le lâcher-prise. Des pensées traversaient son esprit mais s’en allaient aussi vite qu’elles étaient arrivées, laissant place à la sérénité.