J’ai écrit ce livre avec pour but de traduire par des mots, ce que certaines femmes ne pouvaient pas imaginer de la vie de leurs semblables, peut être parce qu’elles sont peu informées ou simplement accablées par leur vie au quotidien pas toujours facile. Raison de plus pour leur donner une vitrine, en quelque sorte un miroir qui pourrait être le reflet de leur propre existence.

C’est une forme d’écriture pas très courante, percutante et captivante, qui parle des joies et des peines que rencontrent les femmes dans leurs vies de tous les jours. C’est un livre unique dans son genre qui confirme la force de la femme, son rôle prépondérant et incontournable dans toutes les sociétés et civilisations, qu’elles soient modernes ou rurales. Il est vrai que le thème du livre porte sur un sujet profond, divers et varié, somme toute non exhaustif. On pourra en écrire des tonnes, mais il en restera toujours à dire et à écrire sur la vie de nos filles, mères et femmes, si chères et indispensables à nos vies.

Extrait

Quelle que soit leur origine, blanche, noire, jaune, la femme reste unique. Les traits fins sur leur visage confirment une beauté rare, divinement sculptées, elles ont quelque chose de profond, de frais, de vrai, de beau, leur regard intelligent en dit long et lorsqu’elles sont contentes, alors, leur sourire peut faire briller un ciel d’hiver de milles lueurs de soleil.
Du haut de leurs silhouettes gracieuses, elles marchent de pieds fermes, en étant conscientes de tous les dégâts qu’elles laissent derrière elles, à ces hommes qui scrutent leur dos pendant qu’elles suivent leur route, dans une vie qui ne leur est pas toujours facile. Si elles nous fascinent tant, nous pauvres hommes, si elles nous énervent parfois et nous laissent de grosses boules souvent difficiles à digérer, elles sont idolâtrées par leurs enfants, qui leurs vouent un amour indéfectible et qui sont la plupart du temps complices des actes divers, bons ou mauvais, qu’elles posent parfois pour leurs survies, ou simplement par rancune, en réponse à ce qu’elles portent de lourd sur leurs fragiles dos. Pourtant ô combien résistants.