Pour ce premier ouvrage qui va être édité, j’ai choisi une nouvelle dans laquelle sont insérés des petits récits. La nouvelle principale est une métaphore du déroulement de la vie. À l’intérieur de celle-ci, les petites nouvelles, avec leurs titres, mêlent profane et sacré. À l’issue du cheminement dans ces histoires, le personnage trouve « son bricolage » à elle, son « comment y faire » avec sa vie.
Mon projet est de partager ces fictions avec mes lecteurs, pour que chacun d’entre vous puisse en faire ce qu’il désire…
Pour pouvoir réaliser, dans les meilleures conditions, ce projet, je vous propose de participer à cette aventure qu’est l’édition de ce premier ouvrage, en l’achetant dès maintenant, pour le découvrir dès qu’il sera édité. Il est possible, également, d’en acheter plusieurs exemplaires, pour les offrir et pour en parler autour de vous.
Je remercie tous ceux qui s’engagent dans ce projet, à mes côtés. Grâce à vous, je vais pouvoir réaliser ce rêve qui a toujours été le mien. Mais avant tout, je souhaite que la lecture de ce premier livre soit, pour vous, une aventure à part entière…

Sur la plage, l’homme aux épaules taillées à la hache, foule rageusement le sable sec de ses pieds nus. Le sable rugueux attaque leur peau. Les grains vont se loger entre ses orteils, là où il faudra ensuite frotter trop longuement pour tenter de les chasser, ce qui rajoute à sa hargne. La sensation irritante qu’il sent sous ses plantes de pieds, fait écho à sa colère.
L’homme avance de plus en plus rapidement ; ses bras rythment sa marche, s’emballent parfois comme le souffle du vent qui, à intervalles réguliers, percute ses tympans. Plus sourd, le bruissement du ressac se glisse au plus profond de lui-même et redouble son grondement intérieur. Le soleil exceptionnellement chaud pour la saison et le sel commencent à brûler le bord de ses paupières. L’homme fait de gros efforts pour retenir ses larmes, comme un enfant qui refuse de montrer son chagrin. Il hume l’air, remplissant ses poumons de la salinité des embruns. Le vent agace sa peau.