Vous avez le droit de garder le silence

Né à Rennes, intervenant à la Faculté de Droit de Nice, grand voyageur et spécialiste de l’Égypte contemporaine, après une carrière démarrée à Paris dans le milieu de la Protection sociale, je connais bien les EHPAD.
J’ai déjà publié 5 romans et 1 essai. Ce 7ème ouvrage parle d’un meurtre commis dans une maison de retraite médicalisée sur les hauteurs de Villeneuve-Loubet dans les Alpes-Maritimes.

Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance de cet ouvrage en devenant partenaire de sa création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !

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Projet terminé

Avec Vous avez le droit de garder le silence, l’auteur met en scène un Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes, proche de la Marina de Villeneuve-Loubet. Cette maison médicalisée compose un panorama de personnalités troublantes, un univers de soignants et de soignés capables du meilleur comme du pire.
Construit comme une enquête journalistique, ce thriller se penche sur le crime sanglant d’un pensionnaire d’EHPAD qui pourrait avoir été commis par n’importe lequel des autres résidents ou des membres du personnel.

Est-ce l’œuvre d’un visiteur malintentionné, d’un psychotique disposant d’un sérieux mobile pour assassiner l’ancien homme d’affaires ?

Entre tueurs, pauvres bougres, et voleurs, la gendarmerie aura fort à faire pour dénouer cet imbroglio. Aucun des personnages sur lesquels les gendarmes enquêteront n’apportera spontanément sa contribution.
Sans que l’auteur l’ait voulu au départ, la crise du COVID 19 apporte ici un éclairage sur la fragilité de nos anciens, et vient tristement illustrer le drame des personnes âgées confinées en EHPAD.

 

« Le plus pénible, c’était bien sûr les odeurs, les portes de frigos qui se refermaient dans un claquement métallique, les larves et les coléoptères qui se répandaient et grignotaient les chairs en quelques jours.
Le personnel ne quittait jamais ses bottes, par peur de la contamination. À l’intérieur de la chambre froide réglée à une température constante de moins 16°, une demi-douzaine de corps préservés de la vermine et des bactéries gisait dans des caissons réfrigérés en attendant qu’on les dissèque.
Baignant dans un reliquat de moelle et d’excréments, un éventaire de scalpels, de marteaux et de scies de différents formats pour tronçonner, éclisser, perforer certaines parties de squelettes dégradées, jonchait les paillasses, comme l’antichambre d’un immonde abattoir.
On opérait parfois sur des victimes sans identité clairement établie. Souvent, il s’agissait de SDF, comme ce gars retrouvé à l’arrière d’une salle de concert à Antibes, bouffé par les asticots. Pas de papiers sur lui, aucune famille qui se manifeste. Le médecin l’avait quand même ouvert pour tracer l’ADN.
Formol et délabrement des tissus, on finissait par s’y habituer. Rien à voir avec les séries américaines. Ici l’autopsie ne se pratiquait pas en talons aiguilles, ni en s’envoyant des vannes de carabins à la figure.
La presse avait médiatisé les confessions de ce séminariste orthodoxe employé à la Morgue comme supplétif.
Fasciné par l’au-delà, et soucieux de la dignité des 3 500 dépouilles qu’il habillait tous les ans avant leurs obsèques, ce garçon éprouvait un réel penchant pour la nécrophilie. »

  • Le budget souhaité

    Mon budget idéal serait de 990 €. La publication nécessite de participer à la correction, la mise en page, l’impression et la commercialisation afin que ce travail de création soit le mieux valorisé possible. Les participations seront réparties de cette manière : – 20 % pour la correction, la mise en page et la création de la couverture ; – 55 % pour l’impression. – 25 % pour la promotion. C’est pourquoi aujourd’hui je fais appel à vous, auteurs, lecteurs, passionnés de lecture ! Votre appui me sera précieux et c’est pourquoi je vous propose différentes contreparties en échange de votre aimable soutien.