Voyage entre les lignes

Je m’appelle Romain Chautard, j’ai bientôt 33 ans et possède un parcours, disons… atypique. Après avoir obtenu un bac littéraire en 2007, je me suis engagé à la Brigade de Sapeurs-pompiers de Paris de 2008 à 2013. Suite à cela, j’ai effectué ce premier « grand » voyage entre 2013 et 2014 en choisissant un moyen peu conventionnel, le vélo. Au retour, je cumule les petits boulots et multiplie les expériences à l’étranger (Guide-Musher en Laponie suédoise, reportage photo en Argentine, monitorat de plongée sous-marine en Thaïlande) puis finis par me reconvertir en France afin de devenir Maître Nageur Sauveteur, emploi que j’occupe depuis 2017.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !

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40 Contributeurs
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Objectif : 990,00
Projet abouti !

J’ai choisi de mettre en avant les régions visitées, leur histoire, leurs populations avec leurs traditions et leurs manières de vivre en apportant des anecdotes (parfois avec un brin d’humour). Je pense être assez réaliste et je trouve que c’est important pour vous faire voyager. J’aime écrire en mettant l’accent sur les autres et le contexte avant d’évoquer mon propre ressenti. Enfin l’originalité de ce voyage à vélo, ce sont aussi les extrêmes vécus et repoussés pour aller plus loin.
Entre autres, une belle amplitude thermique de près de 95 degrés (-45° ressentis en janvier en Laponie Suédoise et +40° au milieu du désert d’Anatolie fin juin de la même année), mais également la traversée de l’Ukraine, un pays en pleine crise dans les premiers mois de 2014, et un parcours à travers une Turquie profondément divisée au cœur d’une région en plein bouleversement (printemps arabe).

« Je roule en silence, il n’y a pas un seul bruit dans cet endroit. Subitement, un petit troupeau de rennes, à peine douze ou treize de ces animaux, traverse la route, une voiture arrivant beaucoup plus vite que moi en aurait probablement percuté un. Les cervidés ne prêtent aucune attention à ma présence et s’enfoncent dans les bois. J’aperçois plus tard dans la journée loin devant la silhouette robuste et massive d’un élan, mais celui-ci, très peureux, prend la fuite à travers les arbres sans que je puisse le voir de près. Être aussi costaud pour avoir la trouille de tout, la nature est parfois étrangement faite. En passant dans ce coin très sauvage, je me sens tel un intrus dans cette nature à la beauté bouleversante. Pour me fondre dans le décor, je passe mes journées et mes soirées en essayant de rester le plus discret possible pour ne pas brusquer ce milieu préservé. Les bivouacs se succèdent. À la nuit tombée lorsque je m’installe dans la forêt, je suspends généralement aux arbres ma nourriture afin de laisser moins de traces ou d’odeur autour de moi et pour ne pas attirer les prédateurs petits ou grands. Lutter contre le froid c’est déjà bien assez, si en plus de ça, il faut ajouter la survenue invasive des gloutons et des renards polaires dans la tente, je préfère m’en préserver. Ma principale crainte dans cette région, les ours, ils hibernent heureusement en cette période et c’est une bonne chose. La nuit dans le silence sans vent, les bruits de pas trahissent facilement la présence d’un animal, prédateur ou non, de passage aux abords de mon campement de fortune. Beaucoup de gens s’inquiètent d’avoir à dormir dans la forêt par peur des animaux. Pour ma part, je m’endors le plus souvent sans trop y faire attention. De manière générale, j’ai plus la crainte des hommes que celles des bêtes. »

Suivez-nous !! Départ en mars prochain pour un voyage de deux ans à vélo. Cette fois-ci je ne serai pas seul car j’ai réussi sans mal à convertir ma compagne au cyclotourisme. Vous pourrez nous soutenir en contribuant à l’édition de mon premier livre mais aussi en suivant cette nouvelle aventure sur notre modeste page Facebook : https://www.facebook.com/Deuxvelosautourdumonde-102820601246662/

  • Le budget souhaité

    Mon budget idéal serait de 990 €. La publication nécessite de participer à la correction, la mise en page, l’impression et la commercialisation afin que ce travail de création soit le mieux valorisé possible. Les participations seront réparties de cette manière : – 20 % pour la correction, la mise en page et la création de la couverture ; – 55 % pour l’impression. – 25 % pour la promotion. C’est pourquoi aujourd’hui je fais appel à vous, auteurs, lecteurs, passionnés de lecture ! Votre soutien me sera précieux et c’est pourquoi je vous propose différentes contreparties en échange de votre aimable soutien.