Nos vies sont des romans

Cerise Bonheur incarne la force de caractère. Jonglant avec brio entre l’éducation attentive de sa fille, la poursuite de ses études, et une carrière exigeante, elle a trouvé dans le travail acharné le salut face aux épreuves les plus ardues. Malgré des périodes d’une difficulté déconcertante, elle n’a jamais laissé vaciller son espoir.

Il vous est proposé de participer à la naissance de ce livre en nous aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Cerise a mené un combat maternel pour élever sa fille hors des sentiers battus, investissant pleinement dans son éducation malgré les défis du père absent. Dans sa carrière médico-sociale, elle concilie idéaux et réalité, défendant inlassablement des valeurs malgré les désillusions. Sa vie est une quête de libération personnelle, avec une autoanalyse profonde et une recherche constante de sérénité.

À 48 ans, Cerise exprime sur le papier ses doutes face à une adversité persistante. Sa fille, née « différente » selon la politesse usuelle, est élevée en grande partie par elle seule, dans un mariage distendu avec un partenaire névrosé. Elle se promet de remporter la partie contre cette adversité, forgeant une résilience et explorant le sens de sa vie, avec la certitude que sa quête du bonheur la guidera vers la félicité.

Extrait de Nos vies sont des romans par Cerise

«  Chers amis,

Phrase du jour : « La haine, c’est de l’amour contrarié ! » C’est de moi, sauf si quelqu’un y a pensé avant.

J’ai repensé à la façon que j’ai d’étouffer l’amour, de le tuer, lorsqu’il refuse de venir avec le même élan que moi, le même feu. Cela me fait penser à l’épisode où je me laisse étrangler au judo, je fais la morte, sur le tatami. Je meurs pour ne pas te donner le plaisir de me tuer, j’en parle à propos de ma mère et de cette relation un peu toxique. Voici : « Tais-toi ! Tu n’existes pas… etc. » C’est de là qu’est né le sabre salvateur et jouissif de la maîtrise, celui qui inflige la souffrance. Une sorte de harakiri final et magistral. Je sais que j’aime cette partition, que j’ai jouée au travail, avec mes départs passage à l’acte et en amour, quand ça foire.

Et Denis lui, seul survivant du champ de bataille, les autres étaient sans doute des avatars. Je ne parle pas de Merlin ici, ce n’est que le début.

Je vais essayer de revenir sur le texte sur le vœu de mort. Je suis allée chercher mon mémoire de 2006, car le texte est au complet, et j’ai trouvé ce que je voulais : « Parler, s’assumer, exister, c’est pouvoir dire JE sans que personne n’en souffre, avec l’assurance que personne n’en mourra. Pour ne pas être tuée, je faisais la morte. C’est pourquoi je ne souffre pas lorsqu’il y a agression et que je montre une aptitude à absorber l’agression ; je l’introjecte. Je suis en apnée. Au judo, par exemple, je me souviens, je me laissais étrangler par l’adversaire en sachant qu’il ne pouvait rien contre moi. Le préjudice n’existe pas. J’étais envahie d’un sentiment mégalomaniaque. En mourant sous ses doigts, je triomphais de ma propre mort… »

Donc dans l’autre sens, le fantasme était le suivant : si je prends ma place, je tue donc moi aussi, à mon tour. Donc, pour ne pas être dans la culpabilité, par crainte de tuer l’autre, je ne prenais pas ma place activement, mais en contournant l’obstacle, je faisais le choix d’être l’alliée de la main qui me tue, de l’autre qui me tue, je me solidarise avec ce vœu de mort, je l’accepte, je l’introjecte : « Tue-moi ! ». Mais la partie vivante est encryptée, enfouie. La survie est à ce prix. « Je suis morte puisque tu le veux, mais je te fais vivre puisque tu as besoin de ma mort. » Ainsi, après avoir survécu à ma naissance (cf. le mythe familial autour de ma naissance), revenir et rester en vie signifiait faire la morte pour rester en vie. La victoire est pour celui qui a vaincu sa propre mort et le vœu inconscient (supposé de mort) de la mère ; en acceptant cette pseudo-mort du sujet et en se faisant l’alliée de ce vœu, le sujet triomphe s’il reste en lien, en phase avec sa partie vivante qu’il devra faire réémerger. Cependant, cette crypte est toujours à décrypter. »

C’est intéressant de revenir sur ce concept, je trouve, car j’ai pu le vérifier maintes fois dans différentes situations où l’autre en face fait un pas de trop du côté de la faute à ne pas faire, l’ultime crime de lèse-majesté, me rejeter, me dénier, me disqualifier, etc. C’est la peine capitale à tous les coups. Dernièrement, j’en ai jeté quelques-uns, Hugo, Sabrina, et ça fait un bien fou de se débarrasser de quelqu’un qui n’a rien compris à qui tu étais. Alors je sais que cela peut sembler prétentieux, orgueilleux, mais au moins je rends hommage à qui je suis, et je me respecte, puisque l’autre ne sait pas le faire et n’a pas su comprendre. Je n’en suis plus tout à fait là sur la question du vœu de mort, j’ai cheminé. Mais il y a en moi une princesse qui n’aime pas être prise pour une conne. »

Cerise.

 

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