Les Orages d’Élisa
Écrire est pour moi une façon de donner voix à ce qui se tait dans le quotidien. J’ai choisi d’aborder, à travers ce premier roman, la fragilité, la résilience et les émotions intimes qui nous traversent. Les Orages d’Élisa est né du désir de mettre en lumière ces instants de vie où tout bascule et de partager une histoire qui fait écho à chacun.
« Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus ! »
Les Orages d’Élisa raconte l’histoire d’une jeune femme de vingt-six ans, libraire à Bruxelles, qui tente de mener une vie ordinaire malgré une maladie invisible. Prisonnière de ses silences et de ses peurs, elle s’est habituée à se protéger du monde, à vivre dans la retenue. Mais sa rencontre avec Adrien, un homme qui porte lui aussi ses fêlures, vient bouleverser cet équilibre fragile.
Ce roman explore les thèmes de la vulnérabilité, du poids des regards, de la résilience et de l’amour qui aide à se relever. À travers une écriture poétique et introspective, l’histoire invite à réfléchir sur la force de continuer, même quand le corps et la vie imposent leurs tempêtes.
Extrait
« Bruxelles. Octobre. L’air sentait la pluie et les trottoirs luisaient sous les réverbères comme s’ils attendaient quelque chose. Ou quelqu’un. Élisa, vingt-six ans, avançait vite, les mains enfoncées dans les poches de son manteau beige, les écouteurs bien calés dans les oreilles. Une chanson douce coulait contre ses tempes — une de celles qu’on n’écoute plus vraiment, mais qui bercent les silences.
Depuis dix ans, l’épilepsie rythmait sa vie comme une musique souterraine, parfois lointaine, parfois brutale. Elle croyait avoir trouvé un équilibre fragile : du thé à la camomille, des nuits complètes, des routines bien huilées. Ne pas trop aimer, ne pas trop espérer. Juste maintenir l’ordre.
Ce soir-là, rien ne semblait devoir bouleverser sa routine. Rien, sauf ce frisson étrange dans sa nuque. Et ce message inattendu, qui allait tout décaler — légèrement, mais suffisamment. »