Archipels

Après des études de lettres classiques et de droit, puis une carrière dans le renseignement, j’ai retrouvé, à la retraite, mes passions : la peinture, l’écriture et la musique. Adolescent, la lecture de Baudelaire m’a conduit à la poésie, avant de me passionner pour Mallarmé, Valéry, Saint-John Perse, Poe, Apollinaire et Aragon. Voyageur des mots, mon écriture s’inspire de l’océan, des vents, des exils et des visages rencontrés. Avec Archipels, j’ai voulu dire la beauté fragile du monde, ses errances et ses éclats de lumière.

« Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus ! »

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Né d’un choix parmi les quelque cinq cents textes que j’ai écrits, Archipels est un recueil poétique consacré aux îles, aux rivages, aux horizons marins, à la femme et aux couleurs. Chaque poème est une escale, une respiration, une traversée intérieure où se mêlent mémoire, exil, désir et lumière.
Ce recueil ne raconte pas seulement un paysage, il cherche à faire sentir le sel, le vent, la beauté fragile de la nature et des êtres.
Participer à sa création, c’est soutenir une aventure poétique qui croit encore à la puissance des mots, à leur capacité à relier les hommes et à ranimer les imaginaires.
Ce livre s’adresse à celles et ceux qui aiment la poésie vivante, les images fortes, les musiques intérieures — celles qui m’animent et que j’aimerais partager.
Inspiré par les voix — de Saint-John Perse à Paul Valéry —, par les îles et par les chants insulaires corses et grecs, il aspire à rejoindre notamment la tradition de ceux qui célèbrent la mer et ses mystères.
Archipels est ainsi une invitation au voyage, au partage, et peut-être à la découverte d’une émotion commune.

Extrait

« Et voici l’archipel : non comme un pays, mais comme un monde dispersé. Îles levées d’un seul bloc dans le ressac du temps, avec leurs sèves de feu, leurs sèches flamboyances et le sel incrusté jusqu’au cœur de l’homme.
Car il fut d’abord île, et sa parole fut vent, et sa mémoire, rivage.

Ici, l’on parle la langue des figuiers fendus, des goémons arrachés, des oiseaux sans saison. Ici, le lentisque saigne et le ciste exulte,
et l’immortelle — tenace, souveraine — rappelle aux vivants la ferveur des ancêtres.

Et l’on s’avance, nu, parmi les herbes hautes, sous le vent qui bat la côte, sous le plein ciel qui dit le nom perdu des dieux.

Et parfois, dans la lumière tremblante, passent des femmes aux gestes de source. Leurs robes ont les couleurs du fruit mûr, du corail,
du safran du soir ou du santal des songes.
Elles vont, silencieuses, comme des îles en marche, portant sur la peau la brise, le sel, l’ombre d’un feu.

Leurs noms sont couleur, leurs pas sont cadence, et l’on sait — sans les nommer — qu’elles sont les sœurs du vent, les gardiennes du seuil, les archipels de chair, de regard, de mystère.

Qu’on laisse aux continents leurs orgueils : nous avons, pour toute histoire, la main sur la pierre chaude, l’ombre d’un pin ou de palmes, la mer qui recommence et ce poème dressé comme une stèle. »