Le goût de la pomme

D’abord banquier d’affaires (Worms, Rothschild, Morgan Grenfell, Bouygues), puis producteur de films salués aussi bien par le public que par la critique (4 palmes d’or à Cannes, 3 oscars à Hollywood, 1 lion d’argent à Venise, 1 César à Paris…), je présente aujourd’hui mon premier roman, publié par les éditions MAIA.
Si la banque est d’abord des chiffres, la banque d’affaires n’oublie jamais que derrière les chiffres il y a des hommes et des femmes. Si le cinéma est avant tout l’image et le son, il y a un scénario à la base de chaque film. C’est donc assez naturellement que l’écriture sous la forme du roman, est venue compléter mon parcours professionnel aux multiples facettes.

« Les Éditions Maïa ont décidé de publier mon premier roman dans les prochains mois. Nous espérons tous que sa parution sera un succès.
Vous avez été choisi pour faire partie des quelques personnes qui ont dès à présent la possibilité de le commander en amont de sa publication.
En tant qu’acteur privilégié de la naissance de ce livre, vous aurez la possibilité, en retour de la précommande d’un exemplaire papier du livre, d’avoir votre nom cité dans les remerciements, et de recevoir cet exemplaire dédicacé par l’auteur avant sa publication (frais de port inclus), et si vous comptez parmi les 60 premières précommandes de deux exemplaires (ou plus) du livre, en plus d’avoir votre nom cité dans les remerciements vous recevrez un livre numéroté entre 1 et 60, et dédicacé par l’auteur en avant-première (frais de port inclus) ».

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« Le goût de la pomme » est un roman qui raconte notre époque en mettant en exergue qu’il y a toujours de la vie devant soi.
Dans un style original qui rappelle l’expérience cinématographique de l’auteur, ce roman décrit l’histoire d’un jeune couple évoluant dans le milieu du cinéma qui explose sur une mine posée, ni par l’un, ni par l’autre. Une explosion qui va obliger l’un et l’autre à emprunter des chemins différents, des chemins convenant mieux à leurs aspirations réciproques, des chemins sur lesquels ils feront des rencontres insolites, et pleines de surprises.

Pourront-ils accepter que le destin ayant pris une forme imprévue, a fait bifurquer leur histoire pour des raisons à priori anodines ? Pourront-ils aussi découvrir que ce présent que leur a fait le passé ne devrait pas les empêcher de croire en l’avenir, et de grandir, même s’il a détruit des illusions ?

Les interrogations de cet homme et de cette femme, ainsi que celles des personnages qu’ils vont rencontrer sur leurs chemins, entrainent le lecteur dans les tourbillons de leurs vies, en même temps que dans certaines coulisses du monde du cinéma.

Extrait

« En ce début de matinée, Raphaël ne pouvait pas imaginer que son existence allait bifurquer pour trois fois rien, car rien ne laissait présager que cette journée serait particulière. Ce matin-là, comme à l’accoutumée le soleil jetait ses premiers feux sur la Croisette pas encore envahie par les accrédités du mois de mai, et sur les yachts ancrés dans la baie de Cannes, attendant que la mer commence sa danse le long des golfes plus ou moins clairs, et les berce jusqu’à son coucher. Les équipages s’affairaient sur les ponts, en veillant à ne pas perturber le sommeil de ceux qui avaient regagné leur cabine à l’aube. En face d’eux, le massif de l’Estérel rougissait. Son lent réveil se reproduisait ainsi tous les matins, mais ils ne se lassaient pas d’en profiter. Sa métamorphose était magnifique, toujours différente, jamais décevante. Réservée uniquement à ceux qui se lèvent en même temps que le jour, elle leur permettait de supporter les vicissitudes de leurs métiers. Plus tard, lorsque les rochers auraient retrouvé leurs couleurs et leurs reliefs gommés par la nuit, ils serviraient des vieux beaux qui ne leur accorderaient pas la moindre attention, sans se douter que c’était le prix qu’ils devaient payer pour que ces mâles libidineux ne subissent pas l’humiliation d’une panne. Ils ne l’avoueraient jamais, mais l’arrivée inopinée de la limite au-delà de laquelle leur ticket ne serait plus valable était la menace qu’ils redoutaient par-dessus tout. Aussi, pour éviter toute débandade qui les rendrait incapables d’honorer les jeunes expertes en séduction tarifée venues les escorter pendant le Festival, ces inquiets à la fierté mal placée leur réservaient leurs bavardages sans se préoccuper des membres de l’équipage. Ne pas consommer les charmes de ces belles-de-jour (et de nuit) jusqu’au clap de fin prévu au contrat ayant été exclu, ils devaient s’en donner les moyens. Et malheureusement pour le personnel de bord, ils n’avaient trouvé que celui-là. Tandis que l’astre poursuivait son ascension, sur la colline de la Croix des Gardes, Raphaël, les yeux grands fermés, respirait la douce odeur des seins de Virginie en imaginant sans crainte la grande Bleue redevenue tranquille, après avoir été fouillée dès l’aube par les pêcheurs, avant d’être bientôt importunée par les bateaux ivres des touristes et des festivaliers. Descendu à
Cannes pour participer au marché du Film, (étrangement implanté au sous-sol du Palais), ce trentenaire n’avait pas retenu de chambre dans le palace où il avait pris l’habitude de séjourner pendant le Festival. Il lui avait préféré la propriété de ses parents, estimant que le calme de la Croix des Gardes conviendrait mieux à Virginie qui partage sa vie depuis deux ans, que l’agitation de la Croisette. Bien que ce genre de foire aux vanités ne l’attirât pas particulièrement, elle avait accepté de l’accompagner. L’idée de passer quelques jours dans le Sud avec son amoureux l’enchantait, mais pour une raison qui n’avait rien à voir avec le “septième art”, même si sa plastique aurait pu lui permettre d’envisager une carrière d’actrice. Pour parvenir à surmonter le mal-être qui la rongeait depuis son enfance, écrire en secret, lui avait semblé une thérapie plus efficace que des séances sur le divan d’un psy. La rédaction de son journal intime étant terminée, l’opportunité de révéler à Raphaël la part inavouée de son existence lui était ainsi offerte. Il allait bientôt pouvoir comprendre ses maux, en lisant les mots qu’elle avait jetés sur le papier, sans qu’elle ait besoin de les prononcer. Ce séjour sur la Côte d’Azur arrivait donc à point nommé. Il allait lui permettre, sans peine, de tirer un trait sur son douloureux passé ».

  • Les étapes de création

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