Entretien avec Ana Cristina Roque – Le maître des clés
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
J’ai d’abord eu une sensation de panique, d’illégitimité, de perdre pied, c’était une sensation de peur, et puis j’ai repoussé cette peur, je m’exposais et je sortais de ma zone de confort, et alors me suis-je dit… le but presque improbable que j’idéalisais était en train de se concrétiser, j’ai pris le parti d’apprécier simplement ce qui était et de repousser mes craintes. Je précise néanmoins qu’il faut du courage pour oser sortir de son anonymat par le biais de l’écriture, c’est un peu comme se mettre à nu.
Alors : longue vie à mon livre… voilà mon sentiment le plus profond.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Cela m’a pris presque cinq ans, j’écrivais durant mes congés ou lors de moments off, au départ j’ai écrit comme on couche des idées sur un journal intime et puis peu à peu, mon texte s’est étoffé et une frénésie d’écriture a pris possession de tout mon temps libre, un leitmotiv occupait tout mon esprit ; me dégager du temps libre pour pouvoir écrire…
J’ai besoin de solitude, de silence, d’un stylo et d’un bloc-notes.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Mon prochain livre traitera d’un fait de société, le mépris qu’on peut rencontrer en milieu hospitalier, mais qui est très certainement semblable à n’importe quelle autre entreprise.
Pour traiter ce sujet, j’espère réussir une satire avec une métaphore composée de volatiles.
Ana Cristina Roque, auteure de Le maître des clés, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.