Entretien avec Brigitte Chartier – Néantica

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

Quand Néantica est paru j’ai ressenti le soulagement et la satisfaction de l’accomplissement d’un travail d’écriture arrivé au stade publication. La première mouture de Néantica datait de 1982 et en 2021 j’ai ressenti le besoin de retravailler le texte et de le proposer aux Editions Maïa. De recevoir le livre, de le tenir entre mes mains, de le respirer a aussi été un grand moment d’émotion.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

De proposer un conte, genre littéraire moins prisé qu’un roman, pour véhiculer un message de réflexion sur un monde déshumanisé et nihiliste, était une gageure que j’ai essayé de relever par l’originalité du temps de l’action dans un futur hypothétique ( « Il serait une fois » ), un univers absurde, un ton humoristique et des personnages pittoresques et attachants pour les uns ; burlesques et ridicules pour les autres.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Mon travail d’écriture s’est fait en deux étapes, puisque Néantica a été écrit en 1982, avant d’y ajouter du texte et un chapitre en 2021.
Ma méthode d’écriture est spontanée. Une parole entendue, une image, un ressenti, une émotion imposent une thématique qui s’exprime par le jaillissement d’une phrase en entraînant une autre etc…. Les personnages s’imposent d’eux-mêmes comme s’ils me racontaient leur histoire ou que je la visionnais.
En ce qui concerne Néantica quelques notes de musique m’ont inspiré les deux premières lignes « Et la fête à commencé….. » et les chapitres se sont enchaînés.